Néonazis dans l'armée: Parly réfute le terme de "filière" et parle "de dérives individuelles"

Une cinquantaine de militaires français affichant ouvertement des convictions néonazies: Mediapart a publié mardi 16 mars une enquête documentée soulevant ces dérives au sein des armées.Le média en ligne a collecté de nombreuses traces laissées...

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La ministre des Armées Florence Parly.

Une cinquantaine de militaires français affichant ouvertement des convictions néonazies: Mediapart a publié mardi 16 mars une enquête documentée soulevant ces dérives au sein des armées.

Le média en ligne a collecté de nombreuses traces laissées sur internet par “une cinquantaine de nouveaux cas de militaires néonazis”, en particulier dans la Légion étrangère. Parmi ces traces, on retrouve notamment des messages sur les réseaux sociaux à la gloire de la Waffen-SS ou du franquisme, photos devant des drapeaux barrés de la croix gammée ou encore des vidéos d’enfants incités à accomplir le salut hitlérien.

Dans son enquête, Mediapart met également en doute la sévérité des sanctions prononcées à leur encontre en cas de faute avérée.

Des comportements “totalement inadmissibles”

“Ces comportements (...) sont totalement inadmissibles, choquants, une véritable insulte à nos valeurs, à ce que nos armées portent quotidiennement et n’ont absolument pas de place dans nos armées”, a déclaré la ministre des Armée Florence Parly ce mercredi 17 mars lors d’une audition devant la commission défense du Sénat.

“Ces comportements extrêmement graves sont le fait de dérives individuelles et on ne peut absolument pas parler de filière, a-t-elle déclaré. Il s’agit de cas très déviants, mais isolés, qui ne sont nullement représentatifs des militaires français et qui seront donc traités au cas par cas”.

“Sur les cinquante individus cités par Mediapart, sept cas inquiétants n’avaient pas été détectés et c’est une alerte que nous avons prise de façon très sérieuse”, a annoncé la ministre.

Et de conclure: “Ces révélations doivent nous inciter à redoubler de vigilance. Le mot d’ordre est clair: nous ne voulons pas de ça dans nos rangs.”

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