Non-lieu pour Aurane Reihanian, l'ancien président des jeunes LR accusé d'agression sexuelle
POLITIQUE - “Le dénouement de cette injuste descente aux enfers.” Aurane Reihanian, l’ancien président des Jeunes Républicains, accusé d’agression sexuelle vient de bénéficier d’un non-lieu, un an après l’ouverture d’une information judiciaire...
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POLITIQUE - “Le dénouement de cette injuste descente aux enfers.” Aurane Reihanian, l’ancien président des Jeunes Républicains, accusé d’agression sexuelle vient de bénéficier d’un non-lieu, un an après l’ouverture d’une information judiciaire à son encontre.
“Aujourd’hui, la justice confirme ce que l’enquête avait déjà révélé, à savoir que je suis évidemment innocent et que cette ‘affaire’ avait été montée de toutes pièces à quelques jours du scrutin municipal”, écrit celui qui est désormais élu municipal à Bourg-en-Bresse, dans un communiqué publié ce mercredi 1er septembre sur les réseaux sociaux.
Aujourd’hui la justice confirme que je suis évidemment innocent et que cette affaire a été montée de toutes pièces avant les élections municipales. La vérité éclate enfin, la plaignante a menti depuis le début : sur les faits, ses liens avec mes concurrents po, ses motivations... pic.twitter.com/e9dMNRmIUs
— Aurane Reihanian (@auraneReihanian) September 1, 2021
L’affaire, qui a éclaté en février 2020, avait suscité beaucoup de remous chez Les Républicains. SelonLe Progrès, qui s’en était fait l’écho à l’époque, une jeune femme accusait Aurane Reihanian d’attouchements lors d’une soirée alcoolisée à Bourg-en-Bresse, dans l’Ain, le 13 décembre 2018. “Je lui ai redit à plusieurs reprises que je ne voulais pas aller plus loin. J’ai pu m’échapper en le poussant fort”, expliquait l’étudiante au quotidien local après avoir déposé plainte.
Les accusations ne sont pas étayées pour le parquet
Plusieurs responsables LR, à l’image du député Aurélien Pradié, avaient alors appelé le jeune fidèle de Laurent Wauquiez à céder sa place à la tête de l’organisation de jeunesse. En vain.
“La vérité éclate enfin: la fausse plaignante a menti depuis le début, sur les faits avant tout, mais aussi sur les relations, y compris intimes, qu’elle entretenait avec mes concurrents politiques et qu’elle avait sciemment dissimulé aux enquêteurs”, écrit encore Aurane Reihanian dans son texte, dessinant ce qu’il voit comme une affaire politique. “J’ai été gratuitement lynché par voie de presse, j’ai dû mettre en sommeil de nombreux projets professionnels, mais aussi personnels”, ajoute-t-il.
Selon le parquet de Bourg-en-Bresse, cité par Le Parisien, les propos de la jeune femme, “bien que présentant beaucoup de crédibilité”, “ne sont cependant étayés par aucun élément extérieur objectif ni par un témoignage permettant d’étayer leur véracité.”
Reste une procédure judiciaire. Dans le sillage de cette plainte, une autre étudiante avait mis en cause le jeune dirigeant politique en juillet dernier. Selon son récit, publié par Libération, Aurane Reihanian l’aurait “collée contre un mur” et “embrassée de force” lors d’une soirée à Nîmes, dans le Gard, en septembre 2017. Il aurait également lancé: “Toi je vais te violer.” Si la jeune militante n’a pas donné de suite juridique, l’élu burgien a, lui, porté plainte pour dénonciation calomnieuse. Selon Le Parisien, l’enquête est toujours en cours.
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