Norbert Tarayre : "Il faut que je pense à prendre soin de moi !"

Quel est le concept de cette émission ?NORBERT TARAYRE : Je dois revisiter à ma façon des plats de la cuisine française, sans décevoir les défenseurs de la tradition bien sûr. Tout ne tourne pas uniquement autour d'un plat. On s'intéresse aussi...

Norbert Tarayre : "Il faut que je pense à prendre soin de moi !"

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Quel est le concept de cette émission ?

NORBERT TARAYRE : Je dois revisiter à ma façon des plats de la cuisine française, sans décevoir les défenseurs de la tradition bien sûr. Tout ne tourne pas uniquement autour d'un plat. On s'intéresse aussi aux commerçants, aux artisans de la région où on va. Je ne suis pas un aventurier, je suis plutôt « claquettes chaussettes » et cette émission me convient bien. En plus, je dis ce que je pense. La spontanéité, c'est la vie !

Où êtes-vous allé ?

On a tourné toutes les émissions avant la pandémie et évidemment, sur les images, personne n'a de masque... Quand je les regarde, c'est comme une bouffée d'air frais ! Je fais l'émission en camping-car, c'est moi qui ai proposé cette idée à M6. Ce soir, on est en Auvergne pour réaliser une recette allégée de la fameuse « soupe de la mariée » à base de cantal et de pain ! Dans les Alpes, j'ai fait une tofaille. Je suis allé en Bretagne, et à Marseille pour attraper des poulpes...

Allez-vous tourner d'autres numéros ?

C'est une émission où je fais beaucoup de rencontres. Avec les mesures sanitaires, c'est contraignant. J'aime le contact avec les gens et je ne me vois pas la faire à moitié. On attend que l'épidémie soit passée pour en refaire. Je suis chauvin, c'est la France avant tout, mais pourquoi pas tourner en Espagne, en Italie. Moi, je suis le touriste de base, sur un transat avec son jus d'orange. Mais cette émission prouve que l'été, il y a plein de choses à faire !

Vous êtes-vous remis du pneumothorax qui vous a touché il y a quelques semaines ?

Tout s'est remis d'aplomb. J'ai passé des examens et les poumons sont nickels. C'était dû à un trop grand stress avec les émissions, les restaurants... J'avais perdu du poids. Je faisais huit heures de sport par semaine pour maigrir, c'était trop. Là, je reprends le sport avec un coach. J'ai 40 ans, il faut que je pense à prendre soin de moi...

Où vos projets de restaurants et de théâtre en sont-ils ?

Je suis déjà associé dans six établissements et dans une boulangerie. J'ai trois projets en cours, mais on va attendre que l'épidémie retombe pour les réaliser. Cet été, on est en tournage pour La Meilleure Boulangerie de France (M6). En plus, j'ai trois filles, et un fils qui vient d'avoir 1 an... Donc mes projets de théâtre sont de côté, même si j'aimerais remonter sur scène. À être partout, on finit par être nulle part.

La Grande Vadrouille de Norbert © LUCAS VERBEKE / M6 La Grande Vadrouille de Norbert © LUCAS VERBEKE / M6 La Grande Vadrouille de Norbert © LUCAS VERBEKE / M6 La Grande Vadrouille de Norbert © LUCAS VERBEKE / M6 La Grande Vadrouille de Norbert © LUCAS VERBEKE / M6 La Grande Vadrouille de Norbert © LUCAS VERBEKE / M6