Norman : l’enquête pour viols et corruption de mineurs classée sans suite

Ouverte en janvier 2022, l’enquête pour viols, agressions sexuelles et corruption de mineurs visant Norman Thavaud suite aux dépôts de plainte de plusieurs jeunes femmes a été classée sans suite. L’enquête visant le youtuber Norman Thavaud...

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Ouverte en janvier 2022, l’enquête pour viols, agressions sexuelles et corruption de mineurs visant Norman Thavaud suite aux dépôts de plainte de plusieurs jeunes femmes a été classée sans suite.

L’enquête visant le youtuber Norman Thavaud pour des faits de viols, agressions sexuelles et corruption de mineurs vient de faire l’objet d’un classement sans suite. Selon les infomations du Parisien, confirmées par le parquet de Paris, les infractions étaient insuffisamment caractérisées. Pour rappel, l’enquête avait été ouverte en janvier 2022 et confiée à la Brigade de protection des mineurs (BPM) de la police judiciaire de Paris.

Selon les informations du quotidien, sept jeunes femmes auraient d’abord été entendues. Trois d’entre elles (âgées de 17 à 19 ans) auraient porté plainte. Lors de sa garde à vue en décembre 2022, Norman aurait contesté l’absence de consentement et ainsi estimé «pour sa part que les échanges étaient réciproques et les rapports consentis», a rapporté le parquet de Paris.

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Affaire Norman : aucune qualification retenue

La qualification de corruption de mineur n’a pas été retenue. «L’âge des jeunes filles n’a jamais été précisé en début de prise de contact, a précisé le parquet de Paris auprès du ParisienElles n’avaient pas d’apparence physique ni de discours laissant supposer de la part du mis en cause une particulière attirance pour les enfants ni les corps enfantins (…). Il ne ressort d’aucun élément du dossier un indice de volonté de perversion de la jeunesse».

Idem pour les qualifications de viol et d’agression sexuelle. «Les échanges préalables aux rencontres étaient systématiquement sentimentaux et le plus souvent sexualisés et sans ambiguïtés (…). Il apparaît ainsi que les consentements n’ont pas été trompés et que la pression de ne pouvoir revoir le mis en cause ou son insistance ne peuvent suffire à caractériser la contrainte», a conclu le parquet.

Dans le reste de l’actualité, Squeezie répond à la polémique sur le montage de sa dernière vidéo.