[Nos jeunes gens modernes] Sam Quealy, musicienne sans frontières 

C’est l’une des figures récurrentes des pages des Inrocks depuis qu’elle s’est imposée à nous par l’entremise d’une poignée de singles futuristes, à l’hybridité électronique assumée. Sam Quealy n’est pas française, et pas complètement francophone,...

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C’est l’une des figures récurrentes des pages des Inrocks depuis qu’elle s’est imposée à nous par l’entremise d’une poignée de singles futuristes, à l’hybridité électronique assumée. Sam Quealy n’est pas française, et pas complètement francophone, mais elle a fait de la France son aire de jeux favorite, sous la houlette de Marlon Magnée, Zébulon tous azimuts du groupe La Femme, aux manettes du 1er album de la blonde platine sorti l’année dernière. D’ailleurs, le disque s’appelle Blonde Venus.

Sam vient d’Australie, pas loin de Sydney, et a fait ses armes en tant que danseuse et performeuse avant de donner dans le cabaret et le voguing, notamment à Paris. Ces activités, elle les encapsule dorénavant dans sa musique et le geste est d’une idiosyncrasie à la fois inspirante et enthousiasmante. C’est toute la bande-son d’un mode de vie interlope, à la marge de la rengaine métro-boulot-dodo, que la jeune artiste exalte avec une joie libératrice.

En filigrane, on voit chez Sam Quealy une sorte de vecteur de transmission entre Marlene Dietrich, les nuits éclairées au néon des mégalopoles de Philip K. Dick et une certaine idée d’un futur fluide et émancipé du carcan des genres et des chapelles. Son 1er album s’inscrit ainsi dans cette réalité alternative baroque et sans contrainte, finalement assez unique dans le paysage francophone aujourd’hui. La puissance du geste de la pote Sam, un brin foutraque, détonne.