Notre top 50 albums 2021 : seconde partie de 1 à 25

Notre Top 25, mode d’emploiRencontres, entrevues, critiques et portraits : un clic sur chaque titre de nos albums préférés vous dévoilera autant d’easter eggs à déguster pour les fêtes de fin d’année. Un calendrier de l’avent à la fois rétrospectif...

Notre top 50 albums 2021 : seconde partie de 1 à 25

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

Notre Top 25, mode d’emploi
Rencontres, entrevues, critiques et portraits : un clic sur chaque titre de nos albums préférés vous dévoilera autant d’easter eggs à déguster pour les fêtes de fin d’année. Un calendrier de l’avent à la fois rétrospectif et prospectif.

  1. Squid Bright Green Field (Warp/Kuroneko)

Ce disque signé sur le prestigieux label Warp fait figure de manifeste puissant à l’usage de ceux et celles qui voient le temps de l’après-Brexit comme un terrain vague sur lequel tout bâtir. Bright Green Field s’impose comme un bloc traversé d’orages sonores et de plages d’ambient nerveuse.

2. Tyler, the Creator CALL ME IF YOU GET LOST (Columbia/Sony Music)

Sous la chapka de Sir Baudelaire, l’euphorisant CALL ME IF YOU GET LOST semble être l’album le plus intime de Tyler Okonma. Un exercice introspectif de haute volée comme un tour de piste aussi triomphal et galvanisant que plombant.

3. Lala &ce Everything Tasteful (All Points/Believe)

La prouesse de l’album tient à sa capacité à mouler la voix de Lala &ce dans les productions et inversement, les deux ne formant plus qu’une boule de glace prête à fondre sur les corps en transe. Everything Tasteful a été retenu comme titre car il porte les initiales E.T.

4. Dean Blunt Black Metal 2 (Rough Trade Records/Wagram)

Dean Blunt signe ici son œuvre la plus accessible, où l’absence de boussole n’effraiera pas le voyageur ou la voyageuse. Pour autant, Black Metal 2 ne se visite pas en touriste : le chemin est court, mais la traversée intense. Dans la brume enfumée, c’est bien un très grand artiste qui se terre.

5. Low HEY WHAT (Sub Pop/Modulor)

À l’instar du Diptyque de la Crucifixion et du Jugement dernier du peintre flamand Jan van Eyck, ce disque rappelle l’espoir d’être sauvé par un peu de lumière durant des temps sombres. HEY WHAT est un album d’une puissance rare, véritable chef-d’œuvre pour frissonner durant l’été indien.

6. Clairo Sling (Republic Records/Island/Universal)

La jeune chanteuse préfère la pudeur aux trémolos, le naturel à la pyrotechnie. Plusieurs couches de son timbre de voix et un joli écrin instrumental suffisent à créer une ambiance cotonneuse et élégante, une sorte d’édredon en plumes de cygne où se lover sans réserve.

7. BadBadNotGood Talk Memory (XL Recordings/Wagram)

Avec ce cinquième album sublimé par les arrangements du Brésilien Arthur Verocai, les jazzmen canadiens touche-à-tout signent un chef-d’œuvre. Talk Memory, encore plus sublime que son obsédant morceau d’ouverture, atteint des sommets de délicatesse.

8. Juliette Armanet Brûler le feu (Romance Musique/Universal)

Entourée du merveilleux SebastiAn, de Yuksek et Victor Le Masne, Juliette Armanet dénude et retisse, absout et se grise d’un sentiment fantasmé, adresse caresses et clins d’œil à la soul, au r’n’b, au gospel, portant ses treize morceaux de sa voix sansonesque, sans jamais virer célinedionesque.

9. Anika Change (Invada Records/PIAS)

Change délivre neuf morceaux sur lesquels Anika apparaît comme une autrice-compositrice-interprète en plein épanouissement, explorant les champs magnétiques d’une Krautpop rêveuse et aventureuse, savante et entêtante, proche de Vanishing Twin.

10. La Femme Paradigmes (Disque Pointu/PIAS)

Si l’on retrouve les références sixties et seventies habituelles, ce troisième album multicolore et éminemment moderne pioche dans le hip-hop tout en variant la langue des paroles selon l’humeur. Toujours hédoniste et imaginatif, le groupe de Sacha Got et Marlon Magnée aime “foutre le bordel”.

11. Clara Luciani Cœur (Romance Musique/Universal)

Disque ensoleillé d’une femme amoureuse, Cœur est ramassé en onze titres ultra-pop et joue autant l’atout Michel Berger que la carte Metronomy. Dans la seconde partie du disque, Clara Luciani revient aux ballades autobiographiques qui ont fait sa notoriété. La victoire en chantant.

12. Black Country, New Road For the First Time (Ninja Tune/PIAS)

For the First Time est un chemin semé d’embûches. Taillés dans un monolithe soulagien, les six morceaux du 1er album du septuor anglais, striés d’éclairs obscurs, oscillent entre postrock, free jazz et nuages filtrants. Déroutant et enveloppant.

13. Gaspard Augé Escapades (Ed Banger Records/Because)

Partant de l’idée qu’il y a quinze Hans Zimmer dans le petit doigt de François de Roubaix et qu’un thème bien lustré vaut mieux qu’un tube numéro 1 au hit-parade, Escapades offre des cavalcades primesautières à la Cosma, héroïques ou martiales, et à la puissance d’évocation sidérante.

14. Malik Djoudi Troie (Cinq7/Wagram)

Fidèle à la sensibilité magnétique portée par sa voix haut perchée et désormais reconnaissable entre mille, Malik Djoudi s’invente des lendemains qui chantent, sans jamais se départir de sa nouvelle quête organique. Sa bataille de Troie est une splendide victoire pour la musique.

15. Dry Cleaning New Long Leg (4AD/Wagram)

On croirait surprendre la rencontre de Life Without Buildings avec Mark E. Smith, écouter Kim Gordon jouer en boucle Tunic (Song for Karen) avec The Feelies. Portée par la chanteuse Florence Shaw aux textes et phrasé magnétiques, la formation londonienne déploie sa singularité sur un 1er LP aussi cérébral que fascinant.

16. Lael Neale Acquainted with Night (Sub Pop/Modulor)

Sur un disque d’une gracieuse justesse, l’Américaine fait scintiller ses espoirs et ses doutes avec un sens de l’épure qui nous emporte jusqu’au petit matin.

17. black midi Cavalcade (Rough Trade Records/Wagram)

À peine remis de leur 1er album tout en déflagrations, les Londoniens reviennent semer le chaos. Pris de démences jazz et prog rock, ils s’embarquent dans une ambitieuse Cavalcade, virée épique par-delà le cauchemar et la fureur.

18. Erika de Casier Sensational (4AD/Wagram)

Digne héritière de Sade, Janet Jackson ou D’Angelo, Erika de Casier choisit de traduire son empowerment dans l’introversion, quand la figure de la bad bitch semble proéminente.

19.Tirzah Colourgrade (Domino/Sony Music)

Pour donner suite au pillowtalk de Devotion, la prodigieuse Anglaise concilie émotions brutes et r’n’b rugueux sur un disque viscéral.

20. James Blake Friends That Break Your Heart (Republic Records/Island/Universal)

Ce cinquième album est le disque d’un artiste qui a saisi que seuls des genres comme la trap et le r’n’b sont capables d’accueillir cette dichotomie entre insolente réussite et failles émotionnelles.

21. Hubert Lenoir PICTURA DE IPSE : Musique directe (Simone Records/Sony Music)

Découvert en France en 2019, le Québécois revient avec un disque pop et radical, mis en boîte avec quelques beaux outsiders de l’époque, Kirin J. Callinan et Mac DeMarco en tête.

22. Parquet Courts Sympathy for Life (Rough Trade Records/Wagram)

À la croisée du psychédélisme et de la culture club, le septième album des kids de Brooklyn explore des territoires plus disco, marqués au fer par l’underground new-yorkais.

23. Billie Eilish Happier than Ever (Polydor/Universal)

Plutôt que de célébrer sa réussite, l’Américaine préfère révéler la face B de la célébrité avec un irrésistible panache pop.

24. L’Rain Fatigue (Mexican Summer/Modulor)

Taja Cheek délivre depuis Brooklyn une musique encapsulant l’époque à force de collages sonores, d’expérimentations bruitistes et free jazz, de field recordings et de mélodies r’n’b. Visionnaire et immémorial.

25. Damon Albarn The Nearer the Fountain, More Pure the Stream Flows (Transgressive Records/PIAS)

Sur son second album solo inspiré par les paysages islandais, le leader de Blur et Gorillaz se fait plus contemplatif que jamais. Un disque d’une beauté renversante.

Découvrez la suite du classement ci-dessous :

Notre top 50 albums 2021 : 1ère partie de 50 à 26