Nouvelle-Calédonie: les indépendantistes majoritaires au gouvernement
NOUVELLE-CALÉDONIE - Les indépendantistes ont remporté ce mercredi 17 février la majorité au gouvernement collégial de Nouvelle-Calédonie avec six membres sur onze, pour la première fois depuis le début de l’accord de Nouméa (1998), a constaté...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
NOUVELLE-CALÉDONIE - Les indépendantistes ont remporté ce mercredi 17 février la majorité au gouvernement collégial de Nouvelle-Calédonie avec six membres sur onze, pour la première fois depuis le début de l’accord de Nouméa (1998), a constaté l’AFP.
L’élection d’un nouveau gouvernement, selon un scrutin de listes par les 54 élus du Congrès (assemblée délibérante), intervenait après la chute le 2 février du précédent exécutif à majorité loyaliste.
Les indépendantistes sont parvenus à remporter l’élection grâce à une alliance avec un petit parti charnière, l’Eveil océanien (EO), dont les trois élus ont voté pour la liste Union Calédonienne-FLNKS. Cette liste a obtenu trois “ministres”. L’autre liste nationaliste, celle de l’Union nationale pour l’indépendance-FLNKS (UNI-FLNKS) a également obtenu trois membres du gouvernement.
Déconvenue pour les non indépendantistes
En face, les non indépendantistes étaient répartis sur deux listes. Celle de la coalition majoritaire dont était issu le président sortant, l’Avenir en Confiance (AEC), a décroché quatre portefeuilles, avec 18 voix sur 54, et Calédonie ensemble, parti de centre-droit, en obtient un seul.
L’élection ne s’est toutefois pas déroulée comme prévu car l’UC-FLNKS espérait remporter un siège de plus, 4 au lieu de 3, permettant à un représentant de l’Eveil Océanien de figurer dans le gouvernement. Mais la voix de l’élue du Parti travailliste, petite formation indépendantiste, ainsi que celle plus surprenante d’un loyaliste de l’AEC en faveur de la liste UNI-FLNKS, ont déjoué ce scénario.
Convoqués par le haut-commissaire de la République, les 11 membres du gouvernement doivent se retrouver en fin de journée pour élire en son sein un président et un vice-président.
À voir également sur Le HuffPost: Nouvelle-Calédonie: Macron accueille le “non” à l’indépendance avec “reconnaissance”