Opération Barkhane: Macron annonce une "transformation profonde"

DÉFENSE - À l’occasion d’une conférence de presse, Emmanuel Macron a annoncé ce jeudi 10 juin dans l’après-midi la fin l’opération militaire antijihadiste Barkhane au Sahel, du moins sous sa forme actuelle. Parlant d’une “transformation profonde”,...

Opération Barkhane: Macron annonce une "transformation profonde"

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

Un soldat de l'opération Barkhane, au Mali le 27 juillet 2019

DÉFENSE - À l’occasion d’une conférence de presse, Emmanuel Macron a annoncé ce jeudi 10 juin dans l’après-midi la fin l’opération militaire antijihadiste Barkhane au Sahel, du moins sous sa forme actuelle. 

Parlant d’une “transformation profonde”, le président de la République a évoqué “la fin de l’opération Barkhane en tant qu’opération extérieure pour permettre une opération d’appui, de soutien et de coopération aux armées des pays de la région qui le souhaitent”. Les modalités de cette nouvelle coopération seront élaborées lors d’un rassemblement de la coalition d’ici fin juin. 

“La présence durable dans le cadre d’opérations extérieures de la France ne peut pas se substituer au retour de l’État et des services de l’État à la stabilité politique et au choix des États souverains”, a-t-il ajouté. 

Ces annonces s’inscrivent dans la volonté politique déjà esquissée par Emmanuel Macron de réduire à moyen terme la présence militaire française dans la zone.

Paris déploie quelque 5100 soldats contre les jihadistes affiliés au groupe Daech et à Al-Qaïda, un soutien de taille aux armées affaiblies des États du Sahel qui peinent à les combattre seules.

Mi-février, lors d’un sommet à N’Djamena avec les partenaires du G5 Sahel (Tchad, Mali, Burkina Faso, Niger, Mauritanie), le président français avait annoncé que Paris ne comptait pas réduire “dans l’immédiat” les effectifs de Barkhane. Il avait toutefois esquissé une stratégie de sortie, à la faveur de renforts européens prêts à les rejoindre, alors que la France combat massivement les jihadistes au Sahel depuis début 2013.

La situation s’est compliquée ces dernières semaines, d’une part avec la mort brutale du président Idriss Déby au Tchad, et surtout le deuxième coup d’État en huit mois au Mali, pays central de l’opération Barkhane.

Plus d’informations à venir...

À voir également sur Le HuffPost: Leuk, le 1er chien de l’armée française décoré par le Royaume-Uni