Ophélie Winter révèle avoir été agressée sexuellement par son oncle

TÉLÉVISION - Invitée sur le plateau de “Quotidien” sur TMC ce lundi 31 mai pour la promo de son autobiographie -Résilience- qui sort le 2 juin, Ophélie Winter a notamment confié avoir été abusée sexuellement par son oncle durant son enfance.“Ce...

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TÉLÉVISION - Invitée sur le plateau de “Quotidien” sur TMC ce lundi 31 mai pour la promo de son autobiographie -Résilience- qui sort le 2 juin, Ophélie Winter a notamment confié avoir été abusée sexuellement par son oncle durant son enfance.

“Ce truc-là, c’est encore une bagarre avec ma mère (...), parce qu’elle ne m’a pas crue quand je le lui ai dit la 1ère fois. Je lui ai dit: ‘Maman, Stéphane me touche le zizi (sic)’. Et je me suis pris une beigne”, explique l’actrice et chanteuse de 47 ans, qui voyait son oncle, handicapé, pendant les vacances scolaires chez sa grand-mère.

“Le pauvre, il n’y était pour rien, personne ne lui a jamais dit: “c’est mal de faire ça’. C’est ce que j’attendais que ma mère fasse en balançant le truc. Elle m’a foutu une claque en me disant: ‘Arrête de mentir, t’es une petite menteuse’”, continue Ophélie Winter, qui ne cause plus à sa mère aujourd’hui.

″Ça a duré pendant dix ans. Elle le savait. Ma grand-mère, je ne pense pas qu’elle l’ait su. Je ne pense pas que ma mère lui en ait parlé”, poursuit-elle, avant d’ajouter: “Jusqu’au jour où on était dans cette maison près de Nîmes, dans le sud de la France, autour de la table, et ma mère sort pour aller chercher un truc. Elle revient et mon oncle a la main dans ma culotte. Elle l’a vu, elle lui a balancé une boîte de brandade de morue dans la tronche et il n’y a pas eu un mot d’explication. Le pauvre, il est handicapé, il ne sait même pas ce que c’est.”

“J’ai passé mon enfance à rêver de sa mort parce qu’il me faisait peur, physiquement, il était vraiment effrayant, il se faisait pipi dessus, même son odeur, il fumait des cigarillos”, continue la chanteuse face à Yann Barthès.

“J’en ai parlé à mon frère il n’y a pas si longtemps que ça, il y a maximum dix ans”, révèle encore Ophélie Winter. “Je lui ai dit: ‘Écoute, il faut qu’on ait cette discussion’ parce que ma mère continuait à dire que ce n’était pas vrai, que c’était un mensonge. J’ai dit à mon frère: ‘Faut qu’on en cause parce que je sais que tu ne peux pas ne pas me croire’. Et il m’a dit: ‘Non, je te crois parce qu’il me l’a fait aussi’. Ça m’a calmée. Ça m’a confirmé ce que pensais, je ne suis pas folle. J’ai quand même été tripotée toute ma jeunesse de six à seize ans”.

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