Orelsan : l’histoire vraie et complexe derrière “50%”
Tandis que Perdu d’avance d’Orelsan célèbre son douzième anniversaire, revenons sur l’histoire vraie qui se dissimule derrière “50%”. Douze ans, déjà. Avec Perdu d’avance en 2009, le rap voyait apparaître sur un long-format un nouvel OVNI...
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Tandis que Perdu d’avance d’Orelsan célèbre son douzième anniversaire, revenons sur l’histoire vraie qui se dissimule derrière “50%”.
Douze ans, déjà. Avec Perdu d’avance en 2009, le rap voyait apparaître sur un long-format un nouvel OVNI qui a déjà brusquement secoué le milieue. Exit les polémiques causées par ses morceaux auparavant, Orelsan se déploie sur quatorze morceaux, chargés de dresser un portrait plus ou moins fictif de sa vie entre ses 15 et 25 ans. Entre récits teintés d’humour et punchlines abruptes, l’artiste de Caen bouscule les codes, avec une écriture imagée, audacieuse et provocatrice. À peu près tout ce qui découle dans “50%”.
Ce titre, l’un des plus populaires de Perdu d’avance compte parmi les nombreux contes d’amour tumultueux de l’artiste. Cru et rancunier, le morceau narre l’histoire d’amour avec une femme menant une double vie avec un autre homme. Celle-ci va tomber enceinte et alors s’éloigner de l’artiste pour retourner dans les bras de son conjoint, bien que n’étant pas certaine de l’identité du père. Rappant vulgairement ce qu’il pense de son ex-copine, il finit par s’adresser à l’enfant, lui racontant son funeste futur auprès d’une mère que Orelsan haït. Le morceau se clôture dans le flou, sans le fin mot de l’histoire.
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Orelsan : «On se voyait la semaine et le week-end elle était avec son autre petit ami»
Et bien, ce récit s’inspire en réalité d’une histoire vraie et vécue par Orelsan lui-même. Elle se serait passée lorsqu’il était aux États-Unis, à Tempa Bay. «À l’époque je sortais avec une Américaine originaire de Trinidad. On se voyait la semaine et le week-end elle était avec son autre petit ami, raconte-t-il dans une interview pour France Amérique. Après trois mois, elle me dit qu’elle souhaitait qu’on coupe les ponts, n’assumant plus de tromper son mec. Quelques mois plus tard, elle réapparaît m’avouant avoir menti sur les raisons de notre séparation. Elle était enceinte et avait décidé de garder l’enfant, sans connaître avec certitude l’identité du père.»
Une histoire qui a inspiré “50%” sans pour autant être reproduite avec une précise fidélité. En effet, dans le morceau, la femme revient vers Orelsan plongée dans les regrets avec l’objectif de se remettre avec lui. Ce qui ne semble pas être le cas de la réelle histoire, expliquée par l’artiste, il y a désormais plus de dix ans.
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