Outre la pilule, le point sur tous les contraceptifs gratuits jusqu'à 25 ans

désormais étendue jusqu’à 25 ans. " data-caption="Jusqu’à présent, seules les mineures bénéficiaient de la contraception gratuite. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé ce jeudi 9 septembre que cette gratuité était désormais étendue...

Outre la pilule, le point sur tous les contraceptifs gratuits jusqu'à 25 ans

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

Jusqu’à présent, seules les mineures bénéficiaient de la contraception gratuite. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé ce jeudi 9 septembre que cette gratuité était a href=désormais étendue jusqu’à 25 ans. " data-caption="Jusqu’à présent, seules les mineures bénéficiaient de la contraception gratuite. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé ce jeudi 9 septembre que cette gratuité était désormais étendue jusqu’à 25 ans. " data-rich-caption="Jusqu’à présent, seules les mineures bénéficiaient de la contraception gratuite. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé ce jeudi 9 septembre que cette gratuité était désormais étendue jusqu’à 25 ans. " data-credit="Jamie Atlas via Getty Images" data-credit-link-back="" />

FEMMES - Jusqu’à présent, seules les mineures bénéficiaient de la contraception gratuite. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé ce jeudi 9 septembre que cette gratuité était désormais étendue jusqu’à 25 ans. 

“Il y aura une prise en charge de la contraception hormonale, du bilan biologique qui peut aller avec, de la consultation de prescription et de tous les soins qui sont liés à cette contraception jusqu’à 25 ans”, a déclaré le ministre. Contacté par Le HuffPost, le ministère a précisé que la gratuité concernait tous les “contraceptifs féminins”. 

L’expression “contraception hormonale” recouvre plusieurs dispositifs. Ce type de contraceptifs ne se limite pas à la pilule, il existe aussi sous forme de patch, d’implant, d’anneau vaginal, de stérilet (ou DIU) hormonal, ou encore d’injections intramusculaires.

Le point commun de ces contraceptifs dits “hormonaux”? Ils contiennent tous des hormones, œstrogènes et/ou progestérones, bloquant l’ovulation. Ces contraceptifs permettent d’éviter de tomber enceinte, ils ne protègent ni des infections ni des maladies sexuellement transmissibles. 

Il existe aussi des contraceptifs sans hormones. C’est le cas du stérilet en cuivre ou du diaphragme. 

La pilule: un comprimé à prendre tous les jours

La pilule

Il s’agit d’une contraception orale, certainement la méthode la plus connue. En plaquettes de 21 ou 28 comprimés, la pilule doit être ingérée pendant trois semaines ou en continu, chaque jour à heure fixe. 

Certaines pilules sont dites œstroprogestatives, elles combinent les deux hormones (les œstrogènes et les progestatifs). Très efficace, cette pilule ne convient pas à toutes les femmes. En effet, comme le note le site du ministère de la Santé, “l’utilisation d’une pilule combinée augmente le risque de thrombose veineuse (phlébite, embolie pulmonaire) et artérielle (accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde) par rapport aux non-utilisatrices”.

D’autres ne contiennent qu’une seule hormone, en faible quantité. Elles sont dites microprogestatives. Celles-ci “peuvent être utilisées sans danger par l’immense majorité des femmes, et notamment par celles présentant des contre-indications à l’usage des pilules combinées”, indique le gouvernement.

Le patch: un timbre à coller toutes les semaines

Le patch

Il s’agit d’un timbre autocollant qui “diffuse les hormones oestroprogestatives à travers la peau”, explique le site du Planning familial. Le patch doit être changé chaque semaine pendant trois semaines.

Pendant les sept jours qui suivent ces trois semaines, “on reste sans patch pendant lesquels des saignements apparaissent. La protection contre le risque de grossesse perdure”. Le huitième jour, et ce même si les saignements des règles ne sont pas terminés, on colle un nouveau patch.

L’anneau vaginal: un dispositif à changer tous les mois

L'anneau vaginal

Cet anneau en plastique souple est placé dans le vagin. Il “diffuse des hormones oestroprogestatives en continu grâce à la chaleur du corps”, explique le Planning familial. Il reste en place pendant 21 jours. Comme le patch, l’anneau est retiré pendant 7 jours au terme des 21 jours, et remis le huitième jour de cette période d’arrêt.

En cas de gêne, l’anneau peut être retiré trois heures par jour maximum et replacé après avoir été rincé à l’eau froide.

Les injections: à réaliser tous les 1, 2 ou 3 mois ou un implant tous les 3 ans

L'injection

L’injection existe sous deux formes: implant ou injection.

La 1ère nécessite une intervention sous anesthésie locale réalisée en cabinet médical. L’implant, “un fin bâtonnet cylindrique souple de quatre centimètres qui diffuse de la progestérone de façon continue” est placé sous la peau sur la partie du bras. Cet implant est efficace pendant trois ans. Il peut “diminuer ou supprimer les saignements ou au contraire, provoquer des saignements désordonnés/irréguliers”, note le Planning familial.

La seconde, l’injection, est “une contraception oestroprogestative (combinée) ou progestative administrée par injection intramusculaire entre le 1er et le cinquième jour des règles”. Cette méthode est efficace en 24 heures. Les injections suivantes ont lieu huit à douze semaines après la 1ère.

Le stérilet hormonal ou en cuivre: un dispositif intra-utérin pour 3 à 5 ans

Le stérilet

Le stérilet, ou SIU hormonal, est placé par le médecin dans l’utérus. Il peut être en cuivre, ou diffuser en plus de la progestérone dans l’utérus.

Dans les deux cas, le stérilet va venir ralentir la formation de l’endomètre, ce qui va empêcher le passage des spermatozoïdes.

Il doit être changé tous les 3 à 5 ans.

Le diaphragme, à placer dans le vagin lors d’un rapport sexuel

Diaphragme

En forme de coupelle, le diaphragme est composé de latex ou de silicone. Il s’agit d’une contraception à usage unique, que l’on vient placer soi-même dans le vagin, contre le col de l’utérus, au moment du rapport sexuel ou jusqu’à deux heures avant.

Celui-ci doit ensuite être gardé pendant les huit heures qui suivent le rapport, et 24 heures maximum. Pour une meilleure efficacité, la pose du diaphragme peut être accompagnée de l’utilisation d’un produit spermicide.

Pour choisir au mieux votre contraception et avoir plus d’informations sur chaque type de contraceptif, vous pouvez vous rendre sur le site du Planning familial. 

À voir également sur Le HuffPost: La pilule contraceptive a des effets sur votre cerveau que vous ignorez peut-être