Pablo Iglesias annonce son retrait de la politique après la déroute de la gauche à Madrid
REVERS - Pablo Iglesias, le leader controversé du parti de gauche radicale Podemos, partenaire du Parti socialiste au sein de la coalition au pouvoir en Espagne, a annoncé son retrait de la vie politique après la déroute de la gauche aux élections...
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REVERS - Pablo Iglesias, le leader controversé du parti de gauche radicale Podemos, partenaire du Parti socialiste au sein de la coalition au pouvoir en Espagne, a annoncé son retrait de la vie politique après la déroute de la gauche aux élections régionales mardi 4 mai à Madrid.
“Nous avons échoué”, a-t-il affirmé devant un groupe de militants de son parti, disant avoir l’impression d’être “le bouc émissaire qui mobilise les sentiments les plus obscurs, les plus contraires à la démocratie”.
“Je crois qu’il est évident qu’aujourd’hui (...) je ne contribue pas à rassembler”, a poursuivi Pablo Iglesias, 42 ans, fondateur et jusqu’alors chef de file de Podemos.
“J’abandonne toutes mes fonctions”
Pour cette raison, a-t-il ajouté, “j’abandonne toutes mes fonctions, je quitte la politique dans le sens de politique partisane, politique institutionnelle”, afin de ne pas être “un obstacle à une rénovation de la direction qui doit se produire dans notre force politique”.
Pablo Iglesias a également qualifié de “tragédie” le triomphe du Parti populaire (PP, droite conservatrice), qu’il a décrit comme “la droite trumpiste”, du nom de l’ancien président américain Donald Trump, et le bon score du parti d’extrême-drotie Vox.
Selon des résultats quasi définitifs, Isabel Diaz Ayuso, ferme opposante aux strictes restrictions sanitaires, a doublé son score du dernier scrutin régional de mai 2019, en totalisant plus de 44% des voix et 65 sièges sur 136 au causement régional.
Le PP, qui dirige la région depuis 26 ans, ne disposant pas de la majorité absolue, il devra s’appuyer sur le parti d’extrême droite Vox, qui soutenait déjà Mme Díaz Ayuso depuis deux ans et a indiqué mardi soir qu’elle pouvait compter sur ses voix.
Arrivés en tête en 2019 dans la région, les socialistes (24 sièges) perdent 13 députés régionaux, tandis que la gauche dans son ensemble ne totalise que 58 sièges.
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