Parité, Maïwenn et “Barbie” : Thierry Frémaux se dévoile sur l’édition 2023 du Festival de Cannes

Du 16 au 27 mai prochain, six femmes concourront pour la Palme d’or : un record pour Cannes. Par le passé, le festival avait été régulièrement critiqué pour la sous-représentation des réalisatrices, notamment en 2012 lorsqu’aucune femme n’était...

Parité, Maïwenn et “Barbie” : Thierry Frémaux se dévoile sur l’édition 2023 du Festival de Cannes

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

Du 16 au 27 mai prochain, six femmes concourront pour la Palme d’or : un record pour Cannes. Par le passé, le festival avait été régulièrement critiqué pour la sous-représentation des réalisatrices, notamment en 2012 lorsqu’aucune femme n’était venue présenter son film en compétition.

Dans un entretien accordé à Variety, le délégué général du Festival de Cannes s’est réjoui de cette évolution, tout en soulignant qu’il ne s’agissait pas pour autant d’une stratégie déterminée, mais plutôt d’une évolution globale du monde du cinéma qui laisse davantage la place aux femmes : “Ces six films sont en compétition pour leur qualité. Ce que l’on constate, c’est que l’augmentation du nombre de réalisatrices signifie que le cinéma mondial est en train de changer, parce qu’il apporte un autre regard, celui des femmes. (…) Cette augmentation des réalisatrices en compétition fait partie de nos efforts globaux pour parvenir à une plus grande diversité et à une plus grande parité, et nous essayons également d’atteindre un équilibre en termes de générations. Nous voyons aussi plus de réalisatrices des pays émergents, de l’Afrique du Nord et de l’Afrique subsaharienne, et c’est une excellente nouvelle”.

“Le film de Maïwenn n’est pas un choix controversé”

Deadline comme Variety l’ont interrogé sur le choix de Jeanne du Barry de Maïwenn en film d’ouverture du Festival. Le film marque le retour de Johnny Depp sur les écrans après le long procès controversé qui l’a opposé à Amber Heard et qu’il a finalement remporté. Pour Frémaux, il ne s’agit pas d’un choix “controversé”: “Johnny Depp avait été interdit de travailler, ça aurait été différent. Mais ce n’est pas le cas. Tout dépend de la justice, et Johnny Depp a remporté son procès. Mais le film ne porte pas sur Johnny Depp.” Quant à la plainte du journaliste Edwy Plenel contre la cinéaste, qui lui aurait craché au visage dans un restaurant, Frémaux souligne que le Festival n’était pas au courant de l’altercation “au moment où le film a été choisi” et précise : “C’est une affaire privée entre deux personnes. Ça n’a rien à voir avec le Festival de Cannes. (…) Une plainte a été déposée. Nous ne connaissons pas encore l’issue.

De derniers ajouts sont à prévoir…

Le délégué général du festival a également fait part de ses deux plus grands regrets de la sélection : l’absence d’Oppenheimer de Christopher Nolan et de Barbie de Greta Gerwig. Il souligne toutefois que la compétition devrait être complétée dans les jours à venir, une fois que la Semaine de la critique et La Quinzaine des cinéastes auront dévoilé leur propre sélection. Plusieurs films français devraient être ajoutés, tandis qu’il négocie avec Apple pour faire venir Scorsese et son film Killers of the Flower Moon en compétition officielle (pour l’instant le film est annoncé hors compétition). Enfin, le festival organisera un hommage à Jean-Luc Godard et pourrait présenter à titre posthume le dernier film du cinéaste, Drôles de guerres.