"Pas à la hauteur": Hulot critique le projet de loi issu de la Convention pour le climat

CRITIQUES - C’est la première fois qu’il s’exprime personnellement sur le texte. Dans une interview accordée à nos confrères du Monde, l’ancien ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot a donné son avis sur le futur projet...

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Nicolas Hulot

CRITIQUES - C’est la première fois qu’il s’exprime personnellement sur le texte. Dans une interview accordée à nos confrères du Monde, l’ancien ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot a donné son avis sur le futur projet de loi issue des Travaux de la Convention citoyenne pour le Climat. Il doit être présenté en Conseil des ministres mercredi 10 février pour un débat à l’Assemblée dans le courant du premier semestre. 

Un texte qui “constituera une nouvelle étape décisive en accélérant la transition écologique de la France”, selon le ministère de l’Ecologie. Il prévoit notamment  la fin de la location des passoires thermiques en 2028, la prohibition de la publicité pour les énergies fossile, l’interdiction des vols domestiques s’il existe une alternative en train en moins de 2h30 ou encore la création d’un délit d’écocide.

“L’écart énorme entre les promesses politiques et la réalisation des promesses”

“Ce que les experts nous disent, c’est que ce projet de loi en l’état n’est pas à la hauteur des enjeux et de nos engagements”, a estimé Nicolas Hulot. Ni de l’objectif de réduire nos émissions de 40 % d’ici à 2030 par rapport à 1990, et encore moins du nouvel objectif européen de les abaisser d’au moins 55 %.”

L’ancien ministre estime que “sur tous les sujets, qu’il s’agisse de la rénovation des bâtiments, de la fin des véhicules polluants ou des aides d’Etat dont ont bénéficié les grandes entreprises pour se relever de la pandémie, c’est toujours le plus petit dénominateur commun qui est employé.

S’il juge que tout n’est pas encore joué, puisqu’il reste le travail des parlementaires, il estime que “l’écart énorme entre les promesses politiques et la réalisation des promesses aggrave la défiance entre le citoyen et le politique, ce qui sape notre démocratie”.

L’Etat jugé “responsable” de manquements

Ce mercredi 3 février, l’Etat a été jugé “responsable” de manquements dans la lutte contre le réchauffement climatique par le tribunal administratif de Paris. Une décision “historique” pour les ONG qui attaquaient la France pour son inaction, soutenues par une pétition de plus de 2,3 millions de citoyens.

“A hauteur des engagements qu’il avait pris et qu’il n’a pas respectés dans le cadre du premier budget carbone, l’État doit être regardé comme responsable (...) d’une partie du préjudice écologique constaté”, selon les juges du tribunal administratif de Paris.

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