Pass sanitaire à l'Assemblée: l'opposition dénonce un examen trop rapide
ASSEMBLEE - Une avalanche d’amendements, des oppositions vent debout contre les conditions du débat, une majorité vigilante sur les libertés: l’Assemblée nationale a commencé l’examen mercredi 21 juillet du projet de loi étendant le pass sanitaire...
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ASSEMBLEE - Une avalanche d’amendements, des oppositions vent debout contre les conditions du débat, une majorité vigilante sur les libertés: l’Assemblée nationale a commencé l’examen mercredi 21 juillet du projet de loi étendant le pass sanitaire à davantage de lieux recevant du public, un sprint lancé dans une ambiance tendue.
Rappels au règlement, invectives dans l’hémicycle, motion de rejet PS: la tension était palpable à l’ouverture des débats alors que sous la pression du variant Delta du Covid-19, le projet de loi nécessite une adoption express.
Plus de 1.100 amendements ont été déposés sur le texte dont l’examen a débuté à 15h ce mercredi, et dont personne ne sait à quelle heure il finira. Les oppositions ont fustigé les conditions d’un débat tronqué.
“Nous sommes exaspérés”
“Quand votre cerveau ne fonctionne plus à 4h du matin et que vous devez voter des amendements qui vont avoir des conséquences sur des millions de Français, s’est agacé Ugo Bernalicis (LFI), on est sur la qualité du débat!”
De la gauche à la droite, en passant par l’UDI, pourtant allié de la majorité, des députés de tous bords ont dénoncé les conditions du débat causementaire sur le projet de loi. “Nous sommes exaspérés par la manière dont les travaux sur ce texte se déroulent”, a lancé Cécile Untermaier, députée PS.
“Très clairement, un texte qui est arrivé lundi soir avec un dépôt d’amendements à faire pour la commission pour le lendemain après-midi... a décrit le député LR Xavier Breton. On a siégé durant 12h pour arriver ce matin à 5h10, on a repris à 15h...”
“Quel est le plan?”
“Quel est le plan pour que ce débat puisse avoir lieu dans de bonnes conditions?” a demandé Pierre Dharréville, député communiste. Face aux critiques, le gouvernement a invoqué l’urgence de la situation sanitaire. “Prenez votre temps, le virus lui n’attendra pas”, a ironisé le rapporteur LREM Jean-Pierre Pont.
Des arguments qui n’ont pas convaincu, même au centre. ”Ça n’est pas responsable, Monsieur le rapporteur, a rétorqué Pascal Brindeau, député UDI. Et c’est quelqu’un qui soutient ces mesures qui vous le dit!”
Vivement contesté dans la rue par une frange de l’opinion, ce texte traduit les annonces du 12 juillet du président Emmanuel Macron, de l’obligation vaccinale pour les soignants au pass sanitaire (prouvant la vaccination complète, un test négatif récent ou l’immunisation) pour l’accès aux cafés, restaurants et trains à partir de début août.
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