Pass sanitaire au ciné : une chute de 70% de fréquentation, la FNEF demande un plan de sauvetage

La FNEF tire la sonnette d’alarme. La crise qui frappe de plein fouet le secteur du cinĂ©ma depuis le dĂ©but de la pandĂ©mie due au Covid-19 ne fera que s’aggraver avec les contraintes imposĂ©es par le pass sanitaire, assure la FĂ©dĂ©ration nationale...

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La FNEF tire la sonnette d’alarme. La crise qui frappe de plein fouet le secteur du cinĂ©ma depuis le dĂ©but de la pandĂ©mie due au Covid-19 ne fera que s’aggraver avec les contraintes imposĂ©es par le pass sanitaire, assure la FĂ©dĂ©ration nationale des Ă©diteurs de films dans un communiquĂ© publiĂ© le 22 juillet. Elle craint mĂȘme un â€œĂ©cran noir” gĂ©nĂ©ralisĂ©.

Pointant du doigt une “prĂ©cipitation” et une “communication gouvernementale confuse”, l’organisation fait le constat d’un “effondrement” de la frĂ©quentation des salles : en un jour, le nombre de spectateurs·trices a chutĂ© de 70%. “Certains films en seconde semaine d’exploitation voient mĂȘme leur public baisser de plus de 90%.”

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Une question de “survie” du secteur

Avec la rĂ©ouverture des lieux culturels du 19 mars 2021, les distributeurs et exploitants espĂ©raient voir une reprise du secteur, qui serait davantage favorisĂ©e par l’arrivĂ©e de l’étĂ© notamment avec la promesse d’une jauge d’accueil en salle Ă  100% au 30 juin. Mais depuis le 21 juillet, les nouvelles mesures sanitaires rendent l’accĂšs Ă  un grand nombre de lieux intĂ©rieurs accueillant plus de 50 personnes conditionnĂ© Ă  la dĂ©tention d’un pass sanitaire valide. Pour tenter de contourner cette restriction, certains cinĂ©mas ont dĂ» limiter la capacitĂ© d’accueil de leurs salles Ă  50 spectateurs·trices.

Dans son texte, la FNEF en appelle donc au gouvernement d’intervenir. “​​Sans les investissements des distributeurs, la production de films est condamnĂ©e et l’exploitation en salles ne peut survivre. Sans Ă©quilibre Ă©conomique et financier, les films seront massivement dĂ©programmĂ©s des salles au bĂ©nĂ©fice des plateformes numĂ©riques, signant ainsi la fin de notre modĂšle culturel.” La fĂ©dĂ©ration demande Ă©galement un soutien financier et la mise en place d’un plan clair pour aider Ă  la “survie” du secteur.

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