Pass sanitaire: dans les Landes des guillotines factices découvertes, des élus portent plainte

CORONAVIRUS - La tension autour de l’extension du pass sanitaire atteint des sommets. Le week-end dernier, deux élus des Landes, Pascale Requenna maire d’Hagetmau, et Bernard Tastet, maire de Samadet, ont découvert de fausses guillotines en...

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Une enquête a été ouverte par le Parquet de Mont-de-Marsan. 

CORONAVIRUS - La tension autour de l’extension du pass sanitaire atteint des sommets. Le week-end dernier, deux élus des Landes, Pascale Requenna maire d’Hagetmau, et Bernard Tastet, maire de Samadet, ont découvert de fausses guillotines en bois, hautes de deux mètres et avec une lame factice, dans leurs communes.

Sur ces dernières était placardé un texte contre le pass sanitaire mais aussi une liste avec le nom de centaines d’élus l’ayant soutenu. Les deux élus ont porté plainte ce mardi 27 juillet, relaie Le Parisien, et une enquête a été ouverte par le Parquet de Mont-de-Marsan. 

À Samadet, la guillotine n’a pas été déposée n’importe où, elle a été installée devant la maison de santé de la commune. “Le message contre les élus n’est pas anodin. C’est très grave. Et je ne comprends vraiment pas pourquoi un tel acte a été commis chez nous”, déplore dans Le Figaro, Bernard Tastet.

De son côté, Pascale Requenna, contactée par France Bleu Gascogne, se dit “atterrée” mais aussi “effrayée”. “Le symbole de la guillotine est d’une violence inouïe (...) On a le droit d’avoir des points de vue divergents. On a le droit de combattre avec des mots et des idées, mais prendre des symboles comme celui de la guillotine pour contester des prises de position d’élus, je trouve ça affligeant, violent et extrêmement grave”, dénonce l’élue qui évoque aussi un “affaissement moral” dans la société.

Pascale Requenna avait notamment signé il y a une dizaine de jours, une tribune dans Le JDD qui soutenait les décisions d’Emmanuel Macron sur l’extension du pass sanitaire. 

Selon la radio locale, l’un des tracts collés aux guillotines était signé du comité Jean Moulin. Au micro de France Bleu Gascogne, ce dernier a néanmoins nié toute implication dans ces mises en scène. 

Depuis des semaines de nombreux élus alertent sur les menaces de mort qu’ils reçoivent suite aux débats sur le pass sanitaire. La semaine dernière le parquet de Paris a annoncé avoir ouvert une enquête pour “menaces de mort à l’encontre de personnes investies d’un mandat public”, reçues par des députés.

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