Pass sanitaire: Une élue des Landes reçoit une cartouche de 9mm par courrier

CORONAVIRUS - Une enquête pour menace de mort a été ouverte à la suite d’une lettre, contenant une cartouche de pistolet, reçue mardi par une élue régionale et maire d’une commune des Landes, Hagetmau, a-t-on appris auprès du parquet de Mont-de-Marsan.Le...

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Un officier de police à Bordeaux, le 8 février 2016

CORONAVIRUS - Une enquête pour menace de mort a été ouverte à la suite d’une lettre, contenant une cartouche de pistolet, reçue mardi par une élue régionale et maire d’une commune des Landes, Hagetmau, a-t-on appris auprès du parquet de Mont-de-Marsan.

Le courrier postal, contenant la cartouche de pistolet de calibre 9 mm, et un papier avec la mention manuscrite “collabo”, a été reçue ce mardi 3 août au matin en mairie d’Hagetmau, adressée à la maire et conseillère régionale (MoDem) de Nouvelle-Aquitaine, Pascale Requenna.

Une enquête pour menace de mort sur personne dépositaire de l’autorité publique a été ouverte et confiée à la gendarmerie de Mont-de-Marsan, avec des moyens de police scientifique et technique, a précisé le parquet, confirmant une information du site du quotidien SudOuest.

Aucune revendication n’a été reçue et aucune piste particulière n’était privilégiée dans un 1er temps.

C’est la deuxième fois en quelques jours que Pascale Requenna est la cible de menaces: fin juillet, son nom, surligné, figurait sur des feuillets agrafés à des guillotines factices en bois et en carton, d’environ 2 mètres de haut, découvertes dans quatre communes des Landes, dont Hagetmau. Ces listes de nom étaient accompagnées d’un tract intitulé “interdiction d’obligation de pass sanitaire et de vaccination”.

Pascale Requenna avait alors porté plainte, et l’a de nouveau fait mardi. Elle n’a pu être jointe mardi en fin de journée.

Un homme de 50 ans, au casier judiciaire vierge, avait été interpellé quelques jours plus tard, identifié grâce à l’exploitation d’images de video-surveillance. Il avait indiqué avoir agi seul, et vouloir par ses guillotines “alerter les maires concernés de la violation des libertés fondamentales par les décisions gouvernementales” de lutte contre l’épidémie de Covid-19. Mais il avait regretté que le symbole ait été “mal perçu” et assuré n’avoir “jamais eu l’intention ni la conscience de menacer de mort les élus”.

Placé sous contrôle judiciaire, avec interdiction d’entrer en contact les victimes de participer à une manifestation sur la voie publique, le suspect sera jugé en octobre.

Plusieurs élus, des députés notamment, ont fait ces dernières semaines l’objet de menaces de mort et tentatives d’intimidation pour leur soutient à la stratégie vaccinale et de pass sanitaire du gouvernement, amenant le parquet de Paris à ouvrir une enquête le 20 juillet.

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