Pass sanitaire: Véran assouplit les règles des tests

PASS SANITAIRE - Le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé des assouplissements dans l’application du pass sanitaire, qui sera étendu lundi 9 août à de nombreux lieux, dont les restaurants, dans une entrevue au Parisien ce dimanche 8...

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Le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé un assouplissement dans l'application du pass sanitaire (photo du 13 juillet 2021).

PASS SANITAIRE - Le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé des assouplissements dans l’application du pass sanitaire, qui sera étendu lundi 9 août à de nombreux lieux, dont les restaurants, dans une entrevue au Parisien ce dimanche 8 août.

Déjà exigé dans les lieux de culture depuis fin juillet, le pass sanitaire prend la forme d’un QR code témoignant d’un schéma vaccinal complet, de la négativité d’un test Covid-19 ou du rétablissement de la maladie.

Désormais, “un dépistage négatif sera valide 72 heures et non plus 48 heures pour les non-vaccinés”, a déclaré le ministre au Parisien, après le quatrième samedi de mobilisation des opposants au pass sanitaire, qui a rassemblé 237.000 manifestants à travers la France.

Autre assouplissement: “il sera possible d’effectuer des autotests supervisés par un professionnel de santé, en plus des tests antigéniques et PCR. Eux aussi seront valables 72 heures”.

C’était une demande des syndicats des syndicats pharmaceutiques, inquiets “d’une recrudescence de demandes” de tests PCR avec l’entrée en vigueur du pass sanitaire. 

“Il n’est pas question de pouvoir l’enregistrer soi-même (les autotests), il y aurait trop de faux, assurait à franceinfo le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France Philippe Besset. Mais on pourrait permettre à un professionnel de santé de superviser.”

Il évoque notamment un contrôle réalisé par les pharmaciens, les infirmiers ou les médecins.

Le pass ne sera pas exigé pour une visite chez un généraliste

Le pass ne sera pas demandé pour une visite chez un médecin généraliste, a rappelé le ministre. En revanche “dans les hôpitaux, il le sera mais en aucun cas il ne devra être un frein pour accéder à des soins utiles et urgents”, a-t-il dit.

Il s’est par ailleurs dit confiant quant à l’objectif de 50 millions de primo-vaccinés d’ici la fin août. 

“Nous réalisons actuellement entre 300.000 et 400.000 primo-injections par jour, et nous sommes déjà à plus de 44 millions. Nous nous attendons à un creux au cœur du mois d’août mais l’objectif de 50 millions de primo-injections faites à la fin du mois, soit plus de 85% des 58 millions de Français vaccinables, devrait être atteint”. 

Il a estimé que le pass et la progression de la vaccination devraient éviter d’autres couvre-feux et confinements” comme dans les départements ultramarins où la situation est devenue “plus qu’inquiétante”, en raison d’une faible couverture vaccinale. 

“Nous allons probablement devoir réquisitionner des soignants de métropole pour sauver des vies. On en est là”, a-t-il déclaré. 

En Métropole, “nous allons devoir déprogrammer des soins et appeler du personnel en congés, rouvrir en urgence des lits de réanimation” dans les départements du sud les plus touchés, a-t-il dit en précisant que des transferts des malades vers d’autres régions étaient également en préparation. 

Un Conseil de défense sanitaire se tiendra mercredi 11 août par visioconférence. Il y sera notamment question de l’injection d’une troisième dose de vaccin aux personnes les plus vulnérables.

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