Pays-Bas, Liban, Écosse... Les manifestations anti-confinement se multiplient

COVID-19 - Pour la deuxième nuit consécutive, des émeutes ont eu lieu aux Pays-Bas, après l’imposition le week-end dernier d’un couvre-feu pour lutter contre la pandémie. Au Liban et en Écosse, des protestataires se sont également insurgés...

Pays-Bas, Liban, Écosse... Les manifestations anti-confinement se multiplient

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COVID-19 - Pour la deuxième nuit consécutive, des émeutes ont eu lieu aux Pays-Bas, après l’imposition le week-end dernier d’un couvre-feu pour lutter contre la pandémie. Au Liban et en Écosse, des protestataires se sont également insurgés contre les mesures sanitaires, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus. Alors que la pandémie dure depuis plus d’un an, certains habitants descendent dans la rue pour crier leur ras-le-bol.

Plusieurs villes des Pays-Bas étaient le théâtre d’émeutes lundi 25 janvier, pour la deuxième nuit consécutive. Des affrontements ont opposé la police anti-émeute, qui a fait usage de canons à eau, à des groupes de protestataires dans la ville portuaire de Rotterdam, ainsi que dans la petite ville de Geleen (Sud), près de Maastricht, ont rapporté la police et des médias.

250 personnes arrêtées dimanche

Le maire de Rotterdam, Ahmed Aboutaleb, a pris un décret autorisant la police à multiplier les arrestations. “Des arrestations ont eu lieu”, a indiqué la mairie de Rotterdam dans un tweet. “Il est instamment demandé de quitter les lieux”.

La police a arrêté dimanche 250 personnes lors des manifestations à Amsterdam, Eindhoven et d’autres villes, ont indiqué les médias locaux. “Cela n’a rien à voir avec la lutte pour la liberté. Nous ne prenons pas toutes ces mesures pour rire. Nous le faisons car nous combattons le virus et que c’est pour l’instant le virus qui nous prend notre liberté”, a affirmé le Premier ministre, estimant que “99%” des Néerlandais soutiennent les restrictions.

Les Pays-Bas ont entamé samedi leur premier couvre-feu depuis la Seconde Guerre mondiale. Il est interdit de sortir de chez soi entre 21h et 4h30, et ce au moins jusqu’au 9 février. Tout contrevenant encourt une amende de 95 euros.

Hôpitaux saturés au Liban

Au Liban, des affrontements ont opposé lundi 25 janvier à Tripoli, la grande ville du nord du Liban, les forces de sécurité à de jeunes manifestants contre les restrictions sanitaires, la Croix-Rouge libanaise faisant état de plus de 30 blessés.

Les manifestants ont lancé des pierres sur le siège des autorités locales avant que le situation ne dégénère, a indiqué l’agence nationale d’information ANI en soulignant qu’ils protestaient “contre le confinement, les amendes et la grave situation économique”.

Selon un photographe de l’AFP sur place, des jeunes ont lancé des pierres sur les forces de sécurité qui ont utilisé gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc pour les disperser. Les restrictions sont moyennement respectées à Tripoli et les forces de sécurité ont infligé de nombreuses amendes.

Les autorités libanaises ont prolongé jusqu’au 8 février un confinement strict, décrété au départ jusqu’au 25 janvier, pour enrayer une progression exponentielle des cas de nouveau coronavirus et soulager les hôpitaux saturés. Le petit pays de six millions d’habitants a recensé jusqu’ici 282.249 cas, dont 2.404 décès.

Le pays est englué dans sa plus grave crise économique avec une dépréciation historique de sa monnaie, une hyperinflation et des licenciements massifs. La moitié de la population vit désormais dans la pauvreté.

Arrestations en Écosse

Le 11 janvier, quatre personnes ont été arrêtées à Édimbourg après que des manifestants se soient heurtés à la police alors qu’ils manifestaient contre les mesures de confinement contre le coronavirus. Une petite foule s’était rassemblée devant le Parlement écossais pour prendre part à l’événement “Scotland Against Lockdown” (“L’Écosse contre le confinement”).

Face à la forte propagation du virus, attribuée à une nouvelle souche considérée comme très contagieuse apparue au Royaume-Uni, les différentes nations le constituant ont décidé de se reconfiner et de fermer les écoles, avec des calendriers différents, chacune décidant de sa propre stratégie de crise.

En Écosse, même si les restrictions “commencent à avoir un impact” en termes de baisse du nombre des contaminations, ce confinement prévu initialement pour durer jusqu’à fin janvier restera en place “au moins jusqu’à mi-février”, a annoncé la Première ministre Nicola Sturgeon. 

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