PCF et PS prêts à des discussions avec LFI avant les législatives

Le PCF et PS prêts à des discussions avec LFI avant les législatives (photo du 10 avril 2022)POLITIQUE - Le parti communiste français se dit “prêt à discuter” avec LFI pour les législatives, estimant, dans un courrier rendu public ce samedi...

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Le PCF et PS prêts à des discussions avec LFI avant les législatives (photo du 10 avril 2022)Le PCF et PS prêts à des discussions avec LFI avant les législatives (photo du 10 avril 2022)

POLITIQUE - Le parti communiste français se dit “prêt à discuter” avec LFI pour les législatives, estimant, dans un courrier rendu public ce samedi 16 avril, que “toutes les forces de gauche doivent agir ensemble”, “dans le respect de leurs résultats aux échéances électorales et de leurs spécificités”.

“Nous sommes prêts à discuter de vos propositions et nous en avons également à vous soumettre, en visant une base d’accord partagé sur l’ensemble des questions”, écrit le comité exécutif national du PCF.

Les Insoumis ont proposé vendredi aux écologistes et aux communistes de former une coalition pour les législatives des 12 et 19 juin, dont la base serait “un programme commun partagé” établi ”à partir de” celui de Jean-Luc Mélenchon. Ils leur proposent également d’entamer les négociations sur une répartition des circonscriptions au prorata des scores du 1er tour de la présidentielle. Mais en excluant le Parti socialiste.

“La présidentielle a laissé des traces”

Le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, se dit aussi prêt à engager un dialogue avec Jean-Luc Mélenchon pour les législatives, jugeant “pas possible” que La France insoumise refuse “la discussion avec la formation de gauche qui dispose du plus fort maillage territorial”.

“Je suis prêt à engager un dialogue à la condition que ce ne soit pas la mise en scène d’un poker menteur”, explique le Premier secrétaire, qui au soir du 1er tour, avait déjà appelé à “un pacte pour la justice sociale et écologique”.

Il reconnaît que “la campagne présidentielle a laissé des traces” entre les deux camps. Mais ”à moins d’accepter l’idée que la gauche n’ait qu’une vocation minoritaire, il n’est pas possible de refuser la discussion avec la formation de gauche qui dispose du plus fort maillage territorial”, c’est-à-dire le PS.

Il pose déjà quelques principes pour un accord: “D’abord, viser des candidats uniques partout où la menace de l’extrême droite existe. Ensuite, éviter les duels fratricides chaque fois qu’il y a un sortant de gauche ou écologiste”. “Enfin, s’accorder le plus souvent possible sur le ou la candidate qui a le plus de chances de l’emporter face aux droites, en prenant en compte les résultats des derniers scrutins, de la dynamique propre à la présidentielle et des implantations territoriales”, poursuit-il.

“Se rassembler sur nos combats communs”

Mais alors que les insoumis veulent construire une coalition sur la base de leur programme, Olivier Faure estime que “le rassemblement ne sera jamais la caporalisation. Les désaccords existent. (...) On doit se rassembler sur nos combats communs tout en respectant des histoires et des projets différents”.

Il rappelle que PS et LFI se sont “battus ensemble à l’Assemblée” sur de nombreux projets. “Ces combats justifient le rassemblement même si nous ne serons jamais des clones. Je respecte les insoumis mais je ne suis pas insoumis. Personne ne passera sous une toise”, prévient-il.

Jean-Luc Mélenchon avait récolté 21,95% de voix, très loin devant le candidat écologiste Yannick Jadot (4,63%), le communiste Fabien Roussel (2,28%) et la candidate socialiste Anne Hidalgo (1,7%).

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