Peter von Poehl retrouve la source de son folk cosmique fait maison
Lorsqu’il sort son 1er album solo, Going to Where the Tea Trees Are, en 2006, Peter von Poehl s’est déjà bâti une petite réputation dans le cercle pop parisien grâce à ses collaborations avec Bertrand Burgalat et Michel Houellebecq. Devenu...
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Lorsqu’il sort son 1er album solo, Going to Where the Tea Trees Are, en 2006, Peter von Poehl s’est déjà bâti une petite réputation dans le cercle pop parisien grâce à ses collaborations avec Bertrand Burgalat et Michel Houellebecq. Devenu chanteur sous son propre nom, ce Suédois installé en France n’a pas pour autant renoncé à mettre ses talents au service d’autres artistes (sa compagne Marie Modiano, Françoise Hardy ou encore Vincent Delerm) et de divers projets pour le cinéma ou la danse.
Après avoir suivi ces multiples échappées belles, on a beaucoup de plaisir à le retrouver en tête à tête avec lui-même, d’autant plus que son nouvel album, le cinquième de sa carrière en solitaire, renoue avec le songwriting immédiatement accrocheur de ses débuts.
Une célébration de la faune et la flore
Initié à l’automne 2018 et bouclé l’an dernier, ce recueil de ritournelles élégantes charme par sa grâce féline et ses mélodies en contre-jour. Le confinement de 2020 a ainsi été un précieux allié : il a obligé le songwriter à crinière blonde à se réfugier dans une cabane de jardin, reconvertie en home studio champêtre, pour enregistrer.
Un endroit idéal pour célébrer la faune et la flore, tout en levant les yeux vers la Voie lactée. Entre folk cosmique, pop baroque et Americana soyeuse, Peter von Poehl drappe ses dix morceaux d’orchestrations sublimes, au luxe jamais ostentatoire.
On pense parfois à Melody Nelson, à Macca, au Beck de Sea Change et aussi à Nick Drake dès la chanson titre d’ouverture à couper le souffle. Ces “souvenirs de Saint-Forget” font référence au village en vallée de Chevreuse où le chanteur a passé son 1er confinement et achevé ce disque.
Entre les lèvres de Peter von Poehl, qui préfère chanter en anglais, Forget prend un tout autre sens : forget, comme le verbe oublier. Une homonymie qui va à la perfection à ces chansons teintées d’une douce mélancolie.
Memories from Saint-Forget (BMG). Sortie le 4 juin