Petit Cambodge: la justice ordonne l'expulsion des squatteurs

POLITIQUE - Ils vont devoir quitter les lieux. La justice a ordonné, ce lundi 4 janvier, l’expulsion immédiate et sans délai des squatteurs qui occupaient un des locaux du restaurant “le Petit Cambodge”, tristement connu pour avoir été une...

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La justice ordonne l'expulsion des squatteurs qui occupaient un local du

POLITIQUE - Ils vont devoir quitter les lieux. La justice a ordonné, ce lundi 4 janvier, l’expulsion immédiate et sans délai des squatteurs qui occupaient un des locaux du restaurant “le Petit Cambodge”, tristement connu pour avoir été une des cibles des attentats de 2015.

“L’expulsion qui pourrait être ordonnée afin de mettre fin au trouble manifestement excessif ne se révèle pas disproportionnée”, indique dans son ordonnance de référé le président du tribunal judiciaire de Paris, qui accorde 48h aux occupants pour libérer spontanément les lieux.

Depuis la mi-novembre, des locaux dans lesquels l’établissement du Xe arrondissement envisage d’ouvrir une annexe sont occupés par un collectif militant qui y héberge des sans-abris et des personnes isolées.

Ce collectif déplore que le local soit abandonné depuis cinq ans et dit lutter contre la “gentrification” du quartier au profit de “spéculateurs”, de la plateforme Airbnb ou de “restaurants de luxe et bobo”.

Polémique politique

Ils ont “changé les serrures, badigeonné les murs” et “organisé des apéros” en pleine crise du Covid-19, regrettaient de leur côté les propriétaires du “Petit Cambodge” dans un communiqué publié samedi 26 décembre et particulièrement relayé sur les réseaux sociaux. 

La polémique s’est déportée sur le terrain politique après que l’adjoint écologiste à la mairie du 14e arrondissement de Paris, Guillaume Durand a dit, lundi 28 octobre, soutenir “la méthode du squat”. La secrétaire d’État à l’Économie sociale, solidaire et responsable Olivia Grégoire (LREM) y a aussitôt vu une “honte”, tandis qu’Aurore Bergé, députée LREM des Yvelines interpellait Anne Hidalgo pour qu’elle clarifie la “ligne” de la majorité.

Discrète, la maire de Paris s’était alors contentée de retweeter des messages condamnant l’occupation, quand l’édile socialiste du Xe arrondissement Alexandra Cordebard affichait sa fermeté en fustigeant un squat “illégal” et “très choquant.”

Les squatteurs disaient, de leur côté, vouloir faire du local en question un centre social autogéré qui, selon eux, hébergerait déjà des personnes en grande précarité. 

Mais le tribunal a estimé qu’aucune preuve convaincante n’avait été apportée d’un tel hébergement, et donc que l’expulsion du local pouvait être ordonnée, puisqu’elle ne “portait pas atteinte au droit au respect de la vie privée et familiale ou du domicile de quiconque”.

Les occupants sont en outre condamnés à verser 153 euros par journée d’occupation. Quant à la demande de provision déposée par le restaurant pour préjudice moral et matériel, elle a été refusée. 

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