Philip, comme la reine Elizabeth, détenait un record de longévité de la monarchie britannique
MORT DU PRINCE PHILIP - Il avait pris sa retraite en août 2017, après avoir participé à plus de 22.000 engagements publics officiels depuis l’accession de son épouse au trône en 1952. Malgré un rôle restreint dans l’ombre de la couronne, le...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
MORT DU PRINCE PHILIP - Il avait pris sa retraite en août 2017, après avoir participé à plus de 22.000 engagements publics officiels depuis l’accession de son épouse au trône en 1952. Malgré un rôle restreint dans l’ombre de la couronne, le prince Philip, dont on a appris la mort à 99 ans ce vendredi 9 avril, aura marqué l’histoire de la monarchie britannique par sa personnalité autant que par sa longévité, tout au long des 69 années de règne de la reine Elizabeth.
“Mon 1er, second et ultime emploi est de ne jamais laisser tomber la reine”, avait-il expliqué à son secrétaire particulier, Michael Parker, juste après son mariage, en 1947. Un dévouement auquel Elizabeth II avait rendu hommage, confiant publiquement qu’il avait été sa “force” et son “soutien”.
Le couple royal s’est rencontré très jeune. C’est en faisant ses classes dans l’armée britannique, au Royal Naval College de Dartmouth (sud de l’Angleterre), que Philip croise pour la 1ère fois la princesse Elizabeth, alors âgée de 13 ans quand lui en affiche 18 ans.
Après leur mariage et le sacre d’Elizabeth, le prince Philip attendra 2009 pour détrôner la reine Charlotte, épouse de George III pendant 57 ans, et s’octroyer le record de longévité des conjoints de monarques britanniques. Le prince Philip et Elizabeth II avaient célébré en novembre 2017 leurs noces de platine au château de Windsor.
Le prix des sacrifices
Né prince de Grèce et du Danemark à Corfou le 10 juin 1921, prince consort, duc d’Édimbourg, Philip n’aura jamais été roi, ce titre étant réservé aux monarques britanniques en exercice. Pour la reine et la couronne, il aura successivement renoncé à ses titres de prince de Grèce et du Danemark, pris la nationalité britannique, abandonné sa carrière d’officier dans la Royal Navy et la religion orthodoxe.
Ces sacrifices ne se sont pas toujours faits sans regret. “Il me semblait qu’il aurait été d’une grande utilité pour la reine, quand elle est finalement devenue reine, d’avoir quelqu’un qui était, en un sens, qualifié professionnellement dans quelque chose et qui ne se contentait pas seulement de flâner”, révèlera-t-il au sujet de la fin de sa carrière militaire.
Faute d’un rôle politique, Philip aura assumé presque jusqu’à la fin de ses jours ses fonctions de représentant de la couronne, des apparitions publiques jusqu’au parrainage de plus de 780 organisations. Il aura assumé la présidence du WWF pendant quinze ans.
En juin 2011, à l’occasion de son 90e anniversaire, la reine sacre son mari Lord-grand-amiral, chef titulaire de la marine britannique. Mais le prince Philip ne nourrissait que peu d’illusions sur son rôle dans la monarchie britannique. “Je ne l’ai jamais considéré comme un rôle. C’est juste un mode de vie. J’ai juste continué comme il semblait sensé de le faire dans ces circonstances”, révèlera-t-il en 1984. Et alors qu’on lui demandait en 2011 s’il avait réussi en tant que prince consort, il s’était contenté de cette réponse: “Qui se soucie de ce que j’en pense?”
À voir également sur Le HuffPost: Quand le Prince Philip partait la retraite après 65 ans de gaffes