“Phoenix” : Charlotte Cardin, soul, pop et blues

Révélée par l’équivalent québécois de The Voice alors qu’elle n’avait que 18 ans, l’ex-mannequin Charlotte Cardin s’est d’abord fait un nom sur ses terres canadiennes avant d’exploser à l’international grâce au single Main Girl, en 2017. Blues...

“Phoenix” : Charlotte Cardin, soul, pop et blues

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

Révélée par l’équivalent québécois de The Voice alors qu’elle n’avait que 18 ans, l’ex-mannequin Charlotte Cardin s’est d’abord fait un nom sur ses terres canadiennes avant d’exploser à l’international grâce au single Main Girl, en 2017. Blues par son éraillement, pop par son accessibilité, soul par son sentimentalisme, sa voix brille de mille feux sur ce 1er LP enregistré à Montréal avec le producteur Jason Brando.

Phoenix est né de mes ruptures, mes hontes et mes victoires, révèle-t-elle. Je n’ai pas censuré mes émotions et j’ai voulu y adresser les choses qui me tiennent le plus à cœur. Ce fut un processus long, presque trois ans, mais extrêmement libérateur et pendant lequel j’ai évolué plus qu’à n’importe quel autre moment de ma vie.

Du reggaeton, de l’emo rap et des échos club

Fi des amours toxiques, de la sensualité en toc, des relations longue distance et du masochisme quotidien, l’autre est aussi bien celui qui nous heurte que notre planche de salut. L’autre étant parfois Cardin elle-même, comme le prouve l’étonnant Xoxo, où elle se donne la réplique en faux alter ego masculin. Sur le fil d’un r’n’b synthétique, son album verse dans la ballade classique (Anyone Who Loves Me, Good Girl).

A lire aussi : Le second album de Lael Neale va illuminer vos nuits

Mais on y entend aussi du reggaeton (Sex to Me), de l’emo rap (Romeo), des échos club (Meaningless), de la pop juste maligne (Daddy)... Naturellement curieuse et dotée d’une belle sensibilité, Charlotte Cardin fait bon usage de ses références, de Led Zep à Drake.

A l’exception de la ravissante conclusion Je quitte, Phoenix est entièrement anglophone : dans son viseur, le grand prisme pop nord-américain. Or, la mélancolie des paroles laisse deviner que cela n’a pas dû être de tout repos.

En témoigne le titre du disque : “Le phoenix est le symbole qui représente le fait que partout où il y a évolution ou croissance (personnelle, émotionnelle, professionnelle), il y a aussi des deuils et des sacrifices, des relations qu’on laisse derrière nous et des parties de soi qu’on laisse de côté pour accueillir les nouvelles choses...”, conclut-elle.

Phoenix (Parlophone/Warner)