Pierre Ménès coupé dans "Je ne suis pas une salope" sur Canal+: les révélations des Jours
SEXISME - Le documentaire a été diffusé ce dimanche 21 mars sur Canal+. “Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste”, de Marie Portolano et Guillaume Priou, s’intéresse aux femmes journalistes sportives et retrace plus de 40 ans de...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
SEXISME - Le documentaire a été diffusé ce dimanche 21 mars sur Canal+. “Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste”, de Marie Portolano et Guillaume Priou, s’intéresse aux femmes journalistes sportives et retrace plus de 40 ans de lutte pour la parité dans ce secteur très masculin, entre regards condescendants, remarques sur le physique voire harcèlement.
Un document important, mais dont certaines scènes auraient été coupées par la chaîne cryptée, à en croire les informations du site Les Jours. Comme l’affirment nos confrères, Marie Portolano a notamment eu l’idée de ce documentaire après des agissements du consultant sportif Pierre Ménès.
Le 28 août 2016, hors caméras, mais sur le plateau de Canal Football Club, il aurait soulevé la robe de la journaliste pour lui empoigner les fesses. Quelques années plus tôt, il aurait également forcé la co-présentatrice de l’émission, Isabelle Moreau, à l’embrasser longuement sur la bouche pendant l’anniversaire de l’émission. Il avait à l’époque évoqué une “blague”.
D’autres scènes coupées au montage
Dans son documentaire, Marie Portolano avait, selon Les Jours, confronté Pierre Ménès pour l’interroger sur la séquence de la jupe. Lors de cet échange, il aurait affirmé ne pas s’en souvenir et ajouter “ne pas comprendre pourquoi elle s’est sentie humiliée. Et d’ajouter, toujours selon Les Jours, “ne plus pouvoir rigoler avec une femme, c’est ça, le sexisme”.
Dans un tweet daté du 1er avril 2017, exhumé par plusieurs internautes qui ont demandé le départ du consultant de la chaîne Canal+ avec les hashtags #PierreMenesOut et #MenesOut, Pierre Ménès demandait à Marie Portolano si elle comptait “mettre ces lunettes de secrétaire perverse” le lendemain.
@marieportolano tu mets tes lunette de secrétaire perverse demain ❤️?????
— Pierre Ménès (@PierreMenes) April 1, 2017
Selon Le Parisien qui confirme les coupes, Pierre Ménès n’avait pas demandé à être coupé au montage et n’était “nullement dérangé par sa participation au documentaire”.
Le quotidien ajoute que d’autres séquences auraient été coupées au montage, dont l’interview du présentateur historique de “Canal Football Club, Hervé Mathoux, qui reconnaissaient des choses qui “ne passeraient plus aujourd’hui”.
Après les révélations des Jours, la principale intéressée a évoqué, dans la soirée ce qui est, selon elle l’essentiel est que “la parole des femmes a été intégralement respectée”.
L’essentiel c’est la parole des femmes qui a été intégralement respectée par @canalplus S’il vous plaît ne l’oubliez pas. Bises à tous et à TOUT LE MONDE ????❤️
— marie portolano (@marieportolano) March 21, 2021
Si le groupe n’a pas répondu à la polémique publiquement, Le Parisien écrit que le service des sports de la chaîne cryptée “aurait décidé que le documentaire était plus fort en donnant la parole seulement aux femmes”. Une version contredite par plusieurs sources en interne, qui ont été interrogées par LeParisien et évoquent plutôt une “censure” et “un désir de protéger Pierre Ménès”.
À voir également sur Le HuffPost: Cette basketteuse américaine montre les inégalités entre joueurs et joueuses