[Playlist] Les 15 titres de “Lovers Rock” préférés des Inrockuptibles !
Dans notre critique consacrée à Small Axe, une anthologie – comprendre “une série avec des épisodes sans liens entre eux” – de Steve McQueen, notre journaliste Olivier Joyard écrivait ceci à propos du second épisode : “Lovers Rock produit un...
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Dans notre critique consacrée à Small Axe, une anthologie – comprendre “une série avec des épisodes sans liens entre eux” – de Steve McQueen, notre journaliste Olivier Joyard écrivait ceci à propos du second épisode : “Lovers Rock produit un choc. Un choc de douceur et (souvent) d’amour, en immersion dans une soirée intense qui fait monter les larmes sans qu’on ne sache toujours si nous, spectateurs et spectatrices de 2021, aurions réagi différemment sans la pandémie qui contraint nos corps. Il est question de filmer ce qui s’échappe de toute liberté physique, la transe individuelle et collective qui s’empare des danseurs et danseuses, le sens du groupe qui naît avec un son – le génial Silly Games de Janet Kay est un sommet de Lovers Rock.”
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Dans la foulée de cet épisode narrant une soirée dans l’Ouest londonien dans les années 1970-1980, où le désir affleure parfois et où les peaux s’effleurent – et plus encore – souvent, Les Inrockuptibles vous ont préparé une playlist à la gloire du “Lovers Rock”, ce sous-genre sentimental du reggae. A la faveur des embellies de Louisa Mark, Carroll Thompson, Brown Sugar ou encore Alton Ellis, laissez-vous embarquer le temps de 15 morceaux par le Lovers Rock.
Pas de rock, beaucoup de love
Malgré son intitulé trompeur, le Lovers Rock n’a rien à voir avec le rock. De love, il y en est par contre question. Sous toutes les coutures, de tous les points de vue, ce dérivé du reggae et du rocksteady, né à la fin des années 60 en Jamaïque, a cartographié le sentiment amoureux avec avidité. Popularisé dans les années 70 en Angleterre grâce à la création du label Lover’s Rock de Dennis Harris, qui entérinera l’usage du terme, le Lovers Rock connaît bon nombre de succès commerciaux sur les terres de la Perfide Albion (même si, comme le souligne cet article de Libération, l'apport de ce genre musical a longtemps été occulté au Royaume-Uni, du fait du racisme institutionnel notamment).
Les trublions des Clash, très portés sur la musique jamaïcaine, feront d’ailleurs de Lover’s Rock le titre d’un des morceaux de London Calling, tandis que Sade ou encore l’autrice du hit American Boy, Estelle, s’en empareront pour nommer l’un de leurs albums.
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