Plusieurs soirées clandestines découvertes ces derniers jours
C’était un week-end visiblement animé. Les forces de l’ordre ont interrompu plusieurs soirées clandestines en France qui se sont tenues dans la nuit du samedi 10 au dimanche 11 avril, malgré le couvre-feu et autres restrictions imposés par...
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C’était un week-end visiblement animé. Les forces de l’ordre ont interrompu plusieurs soirées clandestines en France qui se sont tenues dans la nuit du samedi 10 au dimanche 11 avril, malgré le couvre-feu et autres restrictions imposés par l’épidémie du Covid-19.
Une soirée réunissant environ 70 personnes à Ternant, en Côte d’Or, en pleins bois, a ainsi été interrompue. Les fêtards ont accueilli les forces de l’ordre à coups de projectiles divers, avant de tenter de prendre la fuite.
Une “cinquantaine” de verbalisations ont été dressées, majoritairement pour non-respect du couvre-feu mais également pour conduite sous l’état de stupéfiants, détention de stupéfiants et déficit d’assurance. L’organisateur présumé a été placé en garde à vue, ainsi qu’une personne accusée d’avoir jeté des pierres aux gendarmes. Le matériel de sonorisation a par ailleurs été saisi.
Les gendarmes sont intervenus dimanche vers 3h30 dans la localité de Burgaud, au nord-ouest de Toulouse, pour interrompre une soirée qui battait son plein dans un gîte loué pour l’occasion.
Les organisateurs avaient fait payer 20 euros pour le parking et 30 euros l’entrée. Du matériel de sonorisation et des lumières d’ambiance avaient été installés. L’invitation avait été lancée au dernier moment via l’application Snapchat. Dérangés par le bruit, les riverains avaient alerté la gendarmerie.
Deux personnes soupçonnées d’avoir transformé ce gite en discothèque clandestine ont été placées en garde à vue et une centaine de participants verbalisés, a appris l’AFP du parquet.
D’autres soirées clandestines jeudi et vendredi
Un peu plus tôt dans le weekend, les forces de l’ordre étaient intervenus pour interrompre une soirée dans une villa située près du port de Doëlan à Clohars-Carnoët, dans le Finistère. Alertés par des voisins, les gendarmes sont intervenus vendredi 9 avril avant le début de la fête qui, selon 20 minutes, devait réunir une centaine d’invités.
Toujours selon nos confrères, les forces de l’ordre ont verbalisé “une dizaine de personnes pour non-respect des règles du confinement”.
Enfin, dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 avril, une fête clandestine avec “une centaine de personnes” dans un établissement de nuit à Bastia, en Corse, a été interrompue par des policiers dont trois ont été “blessés”.
“Les policiers ont été victimes de jets de projectiles et agressés par certains participants”, a dénoncé le préfet qui “condamne avec la plus grande fermeté ces comportements graves et irresponsables” et précise qu’“un des agresseurs” a pu être interpellé.
Des interruptions totales de travail (ITT) de 2, 3 et 5 jours ont été prononcées pour trois policiers dont l’un a été “frappé”, a précisé le procureur. “L’usage de gaz lacrymogène par les effectifs de police appelés en renfort était nécessaire pour dégager les fonctionnaires” et pour disperser la foule, a-t-il ajouté.
La France, confinée pour la troisième fois, se rapproche de la barre des 100.000 morts.
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