Policière tuée à Rambouillet: une 5e personne en garde à vue
ATTAQUE - L’enquête avance. Le procureur national antiterroriste Jean-François Ricard a tenu une conférence de presse ce dimanche 25 avril suite à l’attaque mortelle au couteau d’une fonctionnaire de police au commissariat de Rambouillet par...
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ATTAQUE - L’enquête avance. Le procureur national antiterroriste Jean-François Ricard a tenu une conférence de presse ce dimanche 25 avril suite à l’attaque mortelle au couteau d’une fonctionnaire de police au commissariat de Rambouillet par un ressortissant tunisien de 36 ans deux jours plus tôt.
“Si la radicalisation de l’agresseur paraît peu contestable, la présence de certains troubles de personnalité a pu aussi être observée”, a déclaré lors d’une conférence de presse Jean-François Ricard, faisant le point sur les investigations après l’attaque perpétrée par Jamel G. vendredi 23 avril.
“A ce titre, son père a souligné que son fils avait adopté une pratique rigoureuse de l’islam. D’un autre côté, il a également mentionné des troubles de comportement qu’il avait pu remarquer chez son fils en début d’année”, a rapporté le magistrat.
Jamel G. avait “sollicité une consultation psychiatrique” au centre hospitalier de Rambouillet le 19 février, puis avait eu un nouveau rendez-vous le 23 février. Cependant “il semble que son état n’a nécessité ni hospitalisation, ni traitement”, a dit Jean-François Ricard.
Jean-François Ricard a part ailleurs annoncé qu’une cinquième personne, un cousin de l’assaillant, avait été placée en garde à vue dimanche 25 avril, en plus de son père qui résidait avec lui à Rambouillet, dans les Yvelines, d’un autre cousin et d’un couple de personnes l’ayant aidé à se faire domicilier administrativement dans le Val-de-Marne.
Exploitation de son téléphone et des images de vidéosurveillance
L’attaque de l’agente administrative a été perpétrée dans le sas de sécurité où l’assaillant s’est engouffré derrière elle, après avoir fait des repérages et des allées et venues devant le commissariat, dont témoignent les images de vidéosurveillance.
Pendant l’attaque, il a crié “Allah Akbar” selon des témoins, et porté à la victime “deux coup de couteau, l’un à l’abdomen et l’autre à la gorge”, avant d’être tué sur place par deux tirs “de riposte” d’un policier, a précisé le procureur.
Une “rapide exploitation” de son téléphone portable retrouvé sur place a révélé que “l’agresseur avait immédiatement avant de passer à l’acte consulté des vidéos de chants religieux glorifiant le martyr et le jihad”, a ajouté Jean-François Ricard. Ont également été saisis “un Coran” dans le scooter qu’il avait garé à proximité et “un tapis de prière” dans son sac.
Le parquet national antiterroriste avait ouvert dès vendredi 23 avril une enquête en flagrance pour “assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste”.
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