Pompéi: découverte d'une momie exceptionnellement bien conservée
ARCHÉOLOGIE - Deux mille ans après sa destruction, la ville ensevelie de Pompéi n’a pas fini de livrer tous ses secrets. Les restes partiellement momifiés d’un esclave affranchi devenu riche ont été découverts le 18 août. Entreposé dans un...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
ARCHÉOLOGIE - Deux mille ans après sa destruction, la ville ensevelie de Pompéi n’a pas fini de livrer tous ses secrets. Les restes partiellement momifiés d’un esclave affranchi devenu riche ont été découverts le 18 août. Entreposé dans un cimetière à l’est de la cité antique, le squelette est remarquablement bien préservé, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus.
Le résident de la tombe est un dénommé Marcus Venerius Secundio. Du moins, c’est l’inscription marquée sur la plaque de la sépulture de la nécropole de Porta Sarno. L’homme serait un ancien esclave affranchi. Il aurait même gravi les échelons de la société antique, avant même de devenir un riche romain.
«La découverte a surpris tout le monde, y compris le spécialiste en archéologie funéraire», a déclaré le directeur du parc archéologique, Gabriel Zuchtriegel, à l’agence de presse allemande DPA. Et pour cause, les corps adultes étaient habituellement incinérés selon les pratiques funéraires traditionnelles de l’époque.
Pas celui de Marcus Venerius Secundio. Enfermés dans une chambre hermétiquement fermée, ses restes ont été particulièrement bien conservés. Des touffes de cheveux blancs trônant sur le sommet du crâne, une partie d’une oreille encore intacte et des ossements toujours présents.
Les 1ers tests exposent qu’il est décédé vers l’âge de 60 ans rapporte The Guardian. Aussi entreposés dans le tombeau, une paire de balsamaires (récipients), quelques tissus et une urne en verre. Celle-ci porte le nom d’une femme, Novia Amabilis, potentiellement l’épouse de Secundio.
Stigmate d’un lointain passé culturel
Sur cette même plaque de marbre où est inscrit le nom de Secundio, il y est par ailleurs raconté une partie de sa vie. Celle d’un esclave public de la ville rattaché au temple de Vénus, puis affranchi et devenu membre du collège Augustali. Un édifice religieux défié au culte de l’Empereur.
Mais l’épitaphe dévoile aussi de nouvelles informations quant à la vie culturelle de la cité détruite. Marcus aurait produit des représentations théâtrales à Pompéi en langue grecque. “C’est le 1er témoignage certain que des représentations en langue grecque ont eu lieu à Pompéi” a déclaré M. Zuchtriegel.
“Le fait que des représentations en grec aient été organisées est la preuve du climat culturel vivant et ouvert qui caractérisait l’ancienne Pompéi”, a expliqué le directeur du site dans un communiqué.
Cette découverte apporte ainsi la 1ère confirmation que le grec, la langue de la culture en Méditerranée, était utilisé aux côtés du latin. Reste encore à élucider la raison de la momification de Marcus Venerius Secundio, dont les vestiges datent des dernières décennies avant que la ville ne soit ensevelie.
À voir également sur Le HuffPost: Un bateau égyptien de l’époque des pharaons à présent exposé au musée de Gizeh