Pour espionner les mers, la Chine a conçu ce drone-poisson ultra-réaliste
CHINE - Incognito. Saurez-vous reconnaître le vrai du faux? Inspiré du poisson arowana, l’un des plus grands poissons osseux d’eau douce, un drone sous-marin ultra-réaliste a été développé par une société chinoise. Et a suscité l’enthousiasme...
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CHINE - Incognito. Saurez-vous reconnaître le vrai du faux? Inspiré du poisson arowana, l’un des plus grands poissons osseux d’eau douce, un drone sous-marin ultra-réaliste a été développé par une société chinoise. Et a suscité l’enthousiasme lors d’une exposition militaire où il a été présenté, au début du mois de juin à Pékin.
Entre les chars et les missiles, c’est un poisson arowana plutôt étrange nageant dans un grand réservoir d’eau installé sur place qui a intéressé les journalistes présents sur place. À 1ère vue, l’animal semble nager et se comporter normalement. Les nageoires bougent, le corps écaillé ondule et sait éviter les obstacles. De temps à autre, il sort la tête hors de l’eau et semble agiter sa bouche.
Arowana bionique
Il faut l’observer plus minutieusement pour se rendre compte qu’il s’agit en réalité d’un robot. Développé par l’entreprise technologique de robotique, Boya Gongdao, l’arowana bionique est basé sur l’apparence et les mouvements fluides du poisson réel. Il dispose d’une variété de capteurs et d’une technologie de contrôle de la vision globale. Son autonomie de batterie est de 6 à 8 heures.
Depuis des années, prêter une forme animale à un robot-espion mobilise les entreprises de nanotechnologie. Dès les années 70 par exemple, la CIA utilisait des mini-drones déjà très modernes aux apparences de libellule. La puissance chinoise en mer explore les meilleures façons de camoufler son espionnage et de l’associer à l’intelligence artificielle. En janvier dernier, un pêcheur indonésien avait par ailleurs trouvé dans ses filets, un de leur engin bardé de capteurs. Ce dernier à l’époque n’avait pas encore l’apparence troublante d’un véritable poisson.
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