Pour les élections régionales, des rideaux d'isoloir anti-Covid commandés par des communes
ÉLECTIONS - Protection maximale. À l’approche des élections régionales qui se tiendront les 20 et 27 juin prochains, l’entreprise drômoise Manufêtes, spécialisée dans la fabrication de drapeaux, s’est lancée dans la conception de rideaux d’isoloir,...
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ÉLECTIONS - Protection maximale. À l’approche des élections régionales qui se tiendront les 20 et 27 juin prochains, l’entreprise drômoise Manufêtes, spécialisée dans la fabrication de drapeaux, s’est lancée dans la conception de rideaux d’isoloir, dont le tissu est répulsif au Covid-19. Ces petits espaces, qui accueillent tour à tour des milliers de personnes par jour, présentent un risque épidémique, surtout en intérieur.
L’entreprise, qui a enregistré un chiffre d’affaires de 945.000 euros en 2020, avait dû embaucher dix personnes pour fabriquer plusieurs milliers de masques estampillés “Made in France”. Aujourd’hui, elle s’attaque aux rideaux.
Des microparticules d’argent
“Ces rideaux protègent autant les assesseurs que les électeurs”, assure Benjamin Robert, gérant de Manufêtes, une entreprise qui compte une quinzaine d’employés spécialisée dans le pavoisement de drapeaux, écussons et écharpes. “J’ai eu l’idée de fabriquer ces rideaux d’isoloir lorsque j’ai constaté l’inquiétude des collectivités quant à la logistique des élections”, explique le chef d’entreprise.
Avant que les rideaux soient colorés, découpés et cousus dans la Drôme, le tissu envoyé d’Allemagne a été préalablement enduit de microparticules d’argent aux propriétés virucides. Ainsi, “si une personne porteuse du Covid-19 touche le rideau d’isoloir, la personne qui passera après elle ne l’attrapera pas puisque le tissu casse l’enveloppe de toute sorte de virus”, assure Benjamin Robert.
Victime de son succès
Depuis quelques semaines, les commandes des collectivités locales et d’autres administrations affluent, pour un total de plusieurs milliers de rideaux commandés au prix d’environ 20 euros pièce. “On s’apprête à envoyer une commande de 500 rideaux à la mairie de Montpellier, et une autre à celle de Nantes”, se félicite le chef d’entreprise.
Pour honorer toutes les commandes d’ici à la fin juin, les rideaux, dont la couleur varie selon les clients, sont imprimés “matin, midi, soir et même les week-ends”, explique Benjamin Robert, qui songe à employer de nouvelles couturières pour accélérer leur fabrication.
Pour cause, le rythme est effréné. “On fait des heures supplémentaires depuis deux semaines pour répondre à la demande de rideaux et continuer à produire des drapeaux”, explique Valérie Seux, couturière et responsable de l’atelier.
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