Pour Macron, des commémorations du 8 mai sans public pour la deuxième année de suite
POLITIQUE - “Ce 8 mai ne ressemble pas à un 8 mai. Il n’a pas le goût d’un jour de fête.” Ces mots, écrits par Emmanuel Macron et prononcés par les maires de France au printemps 2020, pour le 75e anniversaire de la victoire des Alliés sur l’Allemagne...
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POLITIQUE - “Ce 8 mai ne ressemble pas à un 8 mai. Il n’a pas le goût d’un jour de fête.” Ces mots, écrits par Emmanuel Macron et prononcés par les maires de France au printemps 2020, pour le 75e anniversaire de la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie, pourraient l’être à nouveau un an plus tard, sans spécialement détonner.
Comme partout sur le territoire, à cause de l’épidémie de coronavirus et des restrictions sanitaires encore en vigueur, le chef de l’État va présider une cérémonie sans public, la deuxième de suite pour le 8 mai. François Hollande et Nicolas Sarkozy, présents dans l’assistance réduite en 2020, ne devraient pas en être cette année, selon le déroulé des commémorations transmis par l’Élysée.
En revanche, Emmanuel Macron sera accompagné de Jean Castex, de la ministre des Armées, Florence Parly, de la secrétaire d’État Geneviève Darrieussecq, ainsi que des plus hautes autorités militaires.
Pas de discours
Comme en 2020, les festivités promettent donc d’être sobres et courtes. De retour d’un sommet social européen à Porto, le président de la République fera un 1er arrêt devant la statue du Général de Gaulle, sur la place Clémenceau, dans le 8e arrondissement de Paris à 18 heures. Il devrait déposer une gerbe devant le monument, observer une minute de silence, avant de rejoindre la place de l’Étoile pour raviver la flamme du soldat inconnu.
L’occasion de signer le livre d’or ou de saluer les différentes autorités politiques et militaires présentes à ses côtés, comme le veut l’usage, sans toutefois faire de discours.
Plus tôt dans la journée, plusieurs responsables politiques ont célébré eux aussi ce 8 mai en comité -plus ou moins- restreint. Jean-Luc Mélenchon, le député des Bouches-du-Rhône, candidat de la France insoumise à la prochaine présidentielle, était par exemple à Marseille.
Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national, elle aussi en campagne pour 2022, était pour sa part dans son fief d’Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais, là où elle est élue et désormais candidate aux élections départementales.
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