Pour Philippe Poutou, "ce qui se passe en Corse est l'exemple à suivre"

POLITIQUE - Il s’est qualifié à la dernière minute, Philippe Poutou fera bien entendre sa voix dans la présidentielle. Ce samedi 19 mars, il était l’invité de France Info. L’occasion de détailler les raisons de sa candidature révolutionnaire,...

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Philippe Poutou, candidat du NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste) à la présidentielle (Photo by THOMAS COEX / AFP) (Photo by THOMAS COEX/AFP via Getty Images)

POLITIQUE - Il s’est qualifié à la dernière minute, Philippe Poutou fera bien entendre sa voix dans la présidentielle. Ce samedi 19 mars, il était l’invité de France Info. L’occasion de détailler les raisons de sa candidature révolutionnaire, sous étiquette NPA. “Il faut renverser le monde par les luttes sociales (...) Je suis candidat dans la continuité d’Alain Krivine et d’Olivier Besancenot”, a déclaré le chômeur, déjà candidat en 2017.

“La démocratie ce n’est pas seulement voter tous les cinq ans”, appuie le candidat des luttes sociales. “Le progrès social est venu parce qu’il y a eu des révoltes, la redistribution elle ne se fait pas toute seule”, insiste l’anticapitaliste qui évoque des “réquisitions” et des “expropriations” dans son programme pour lutter contre les inégalités.

“Quand ça pète, le gouvernement tremble”

“Aujourd’hui, par exemple, on a ce qui se passe en Corse. Pour nous, c’est l’exemple à suivre, quand ça pète le gouvernement tremble, le pouvoir se rend compte qu’il est allé trop loin”, a-t-il également déclaré. “La solution ce sont les combats de rue”, a-t-il lâché, avant d’être interrompu par les journalistes. Il a également regretté que de nombreuses “résistances” n’apparaissent pas dans les médias, comme celles des jardins d’Aubervilliers.

Début mars, le candidat NPA avait été critiqué pour avoir déclaré: “La police tue, elle a tué. Après on peut discuter, assassinats, meurtres, bavures ou légitime défense...”, après avoir cité les morts de Steve Maia Caniço à Nantes en 2019 ou encore de Rémi Fraisse lors des manifestations contre le barrage de Sivens en 2014.

Tout en qualifiant ces mots d’“insultants et indignes d’un élu de la République”, Gérald Darmanin avait répliqué en annonçant déposer plainte “pour défendre l’honneur de tous les policiers”. De son côté, le syndicat Unsa Police s’était insurgé de propos “indécents et honteux, approximatifs et gazeux”. Une “diarrhée anti-Police”, avait renchéri Synergie-Officiers.

Pour le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), cette plainte démontrait alors que “Philippe Poutou est dans le viseur d’un pouvoir qui, entre les dissolutions d’organisation et les plaintes à répétition, est prêt à tout pour intimider et faire taire toute voix critique”. “Mais nous le disons à Gérald Darmanin et Emmanuel Macron: on est là, et on ne nous fera pas taire!”.

À voir également sur Le HuffPostComment la Macronie veut montrer que le programme de Macron n’est pas que de droite