Pour son procès en destitution, Trump a trouvé deux nouveaux avocats
ÉTATS-UNIS - L’ancien président américain a annoncé ce dimanche 31 janvier avoir recruté deux nouveaux avocats pour le défendre dans le procès en destitution qui doit démarrer le 9 février.Cette annonce intervient au lendemain d’articles de...
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ÉTATS-UNIS - L’ancien président américain a annoncé ce dimanche 31 janvier avoir recruté deux nouveaux avocats pour le défendre dans le procès en destitution qui doit démarrer le 9 février.
Cette annonce intervient au lendemain d’articles de presse affirmant que cinq de ses avocats ont jeté l’éponge après des désaccords sur la façon de procéder pour sa défense. Les “très respectés avocats plaidants” David Schoen et Bruce L. Castor Jr vont désormais diriger son équipe, a indiqué Donald Trump dans un communiqué.
Castor a fait carrière dans le droit pénal, tandis que Schoen est spécialisé dans “les procès pour les droits civils en Alabama et la défense pénale fédérale à New York, y compris pour les cols blancs et dans d’autres affaires complexes”.
Schoen a déjà collaboré avec l’équipe de défense de Trump et les deux hommes “sont d’avis que la destitution est inconstitutionnelle”, selon le communiqué.
Peu de républicains prêts à votre contre Trump
Trump souhaitait que ses avocats continuent à plaider la thèse d’une fraude massive lors de l’élection présidentielle, qui a conduit à la victoire du démocrate Joe Biden, plutôt que de se concentrer sur la légalité de poursuites à l’égard d’un président n’étant plus en fonctions, a rapporté CNN, précisant que l’ex-président était peu enclin à en discuter.
Le procès de Donald Trump pour “incitation à l’insurrection”, après l’occupation du Capitole le 6 janvier par des partisans de l’ex-président, doit débuter le 9 février.
Mais avec seulement cinq sénateurs républicains prêts à se joindre aux 50 sénateurs démocrates pour considérer que le procès doit avoir lieu, la majorité des deux tiers requise pour aller de l’avant, soit 67 sénateurs, ne sera probablement pas atteinte.
La motion de censure, moins sévère, requiert le vote d’au moins dix sénateurs républicains pour avoir une chance d’être adoptée, ce que certains estiment en revanche envisageable.
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