Pourquoi “À l’abordage” mérite largement sa sortie en salle

Diffusé en mai dernier sur Arte, À l’abordage connaît aussi une sortie en salle. Après L’Île au trésor (2018), grand documentaire sur l’enfance et l’adolescence, Guillaume Brac réalise un nouveau chapitre estival loin de Paris, élaboré avec...

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Diffusé en mai dernier sur Arte, À l’abordage connaît aussi une sortie en salle. Après L’Île au trésor (2018), grand documentaire sur l’enfance et l’adolescence, Guillaume Brac réalise un nouveau chapitre estival loin de Paris, élaboré avec des jeunes comédien·nes du Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris.

Le cinéaste réitère son goût pour les récits d’aventure, les marivaudages ensoleillés, soit ici l’escapade de deux amis (extraordinaires Éric Nantchouang et Salif Cissé) dans la Drôme, embarquant au passage un troisième luron, l’excellent – et très Bernard Menez – Édouard Sulpice.

On aimerait ne jamais quitter “À l’abordage”

Le film dialogue inévitablement avec Un monde sans femmes (2012), moyen métrage du cinéaste avec Vincent Macaigne, qui trouve ici en la personne de Salif Cissé un frère de fiction. Mais c’est également, et peut-être pour la 1ère fois aussi directement chez Brac, une merveilleuse comédie de mœurs à laquelle on assiste, portrait d’une jeunesse d’aujourd’hui, jouant des différences de classe de ses personnages, mais aussi de leur ralliement, comme autant de ressorts comiques tissant un sous-texte éminemment politique.

On aimerait ne jamais quitter À l’abordage. Parce que les vacances, ses amours d’été… Mais surtout parce qu’il montre l’un des mondes les plus désirables (et pas seulement fantasmé, nous dit le film) que puisse nous offrir le cinéma français.

À l’abordage de Guillaume Brac, avec Éric Nantchouang, Salif Cissé, Édouard Sulpice, Asma Messaoudene, Ana Blagojevič (Fr., 2020, 1h35). En salle le 21 juillet