Pourquoi il faut se précipiter sur Rogér Fakhr, nouvelle pépite orientale révélée par Habibi Funk

Spécialisé dans l’exhumation de raretés plus ou moins groovy en provenance du Moyen-Orient, le précieux label berlinois Habibi Funk consacre sa nouvelle parution à Rogér Fakhr. S’étant lancé au début des années 1970, guitare en bandoulière,...

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Spécialisé dans l’exhumation de raretés plus ou moins groovy en provenance du Moyen-Orient, le précieux label berlinois Habibi Funk consacre sa nouvelle parution à Rogér Fakhr. S’étant lancé au début des années 1970, guitare en bandoulière, cet auteur-compositeur-interprète libanais – proche d’Issam Hajali, également (re)découvert récemment grâce à Habibi Funk – a effectué un parcours musical assez erratique, qui l’a conduit notamment à intégrer le groupe de Fairuz le temps d’une longue tournée en Amérique du Nord.

Réalisé en quelques heures un jour de 1977 à Beyrouth, dans son appartement transformé en studio, avec le concours de plusieurs amis musiciens, et édité sur cassettes en deux cents exemplaires seulement, son album Fine Anyway apparaît aujourd’hui comme un parfait trompe-l’oreille.

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Riche de onze chansons, en anglais dans le texte, il distille une folk-pop solaire teintée de mélancolie qui évoque spontanément la Californie des années 1970, la légendaire scène de Laurel Canyon en particulier. Cette réédition bienvenue ajoute à l’album sept autres chansons, tout aussi gracieuses et radieuses. Six d’entre elles ont été enregistrées à Paris, où Rogér Fakhr s’est rendu souvent entre 1976 et 1978, quatre étant gravées ici sur disque pour la 1ère fois.

Fine Anyway (Habibi Funk/Bigwax)