Pourquoi la question des revenus du streaming est-elle devenue cruciale en 2020 ?
Pas de concerts ni de festivals, des disquaires fermés au printemps confiné et à l'automne reconfiné… Pour la musique, 2020 a été une année largement sinistrée. Tout en tentant de se réinventer (avec le livestream, par exemple), les artistes...
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Pas de concerts ni de festivals, des disquaires fermés au printemps confiné et à l'automne reconfiné… Pour la musique, 2020 a été une année largement sinistrée. Tout en tentant de se réinventer (avec le livestream, par exemple), les artistes se sont tournés vers l'une des dernières sources de revenus qui leur restait : le streaming, mode de consommation de la musique devenu vital car non impacté par la pandémie et les confinements successifs dans les différents pays.
Justement, depuis le printemps, monte en volume le même refrain : le streaming ne permet pas aux musiciens de vivre décemment et accroît les inégalités. Ont été lancées au Royaume-Uni les campagnes Keep Music Alive et Broken Records quand le mouvement PayPerformers a pris le relais au niveau européen, déplorant que des artistes, même streamés plus de 100 000 fois, recevaient au maximum 1000 euros. Aux États-Unis, le syndicat des musiciens a lancé une pétition dirigée vers le leader des plateformes de streaming, Spotify – 320 millions d’utilisateurs actifs dans le monde et 144 millions d’abonnés. Une des revendications : obtenir un prix du stream minimum d’un centime.