Pourquoi l'immunité de la rentrée se joue au mois de juillet

VACCINATION - La vaccination contre le Covid-19 repart. Ce mercredi 30 juin, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a annoncé que le nombre de vaccinations quotidiennes se maintenait ”à un niveau très élevé” et, après un trou d’air important...

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Une jeune femme reçoit une dose de vaccin Pfizer-BioNtech contre le Covid-19 à Garlan, dans l'ouest de la France, le 31 mai 2021.(Photo d'illustration)

VACCINATION - La vaccination contre le Covid-19 repart. Ce mercredi 30 juin, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a annoncé que le nombre de vaccinations quotidiennes se maintenait ”à un niveau très élevé” et, après un trou d’air important dans les réservations, “le nombre de prises de rendez-vous pour des 1ères injections est reparti à la hausse entre plus 10% et plus 20%”. 

Mais cela suffira-t-il pour éviter une remontée du Covid à la rentrée? Réussir à vacciner la moitié des non-vaccinés d’ici à l’automne ferait selon un modèle  épidémiologique de l’Institut Pasteur s’effondrer une possible quatrième de vague de 89%. Mais pour obtenir un tel résultat, le temps presse.

Telle est la conclusion d’un court raisonnement posté sur Twitter par Guillaume Rozier, responsable du site de suivi de la pandémie Covidtracker. Il rappelle que c’est maintenant, dans les prochains jours du mois de juillet qu’il faudrait se faire vacciner.

Le calcul est en effet le suivant: en considérant que le délai entre deux doses peut atteindre 49 jours, une primo injection réalisée le 1er juillet sera suivi d’une seconde dose le 19 août. La protection maximale étant acquise au bout de quinze jours après la deuxième injection, l’immunité serait acquise le 3 septembre, juste à temps pour la rentrée. 

Ne pas rater la fenêtre de vaccination de juillet

Si l’on réduit l’intervalle de vaccination entre les deux doses à 21 jours, une 1ère dose devra être prise au plus tard le 29 juillet, pour être protégé début septembre. Pour une rentrée avec un Covid sous contrôle, il ne faudrait donc pas rater la fenêtre de vaccination du mois de juillet.

Ce constat doit être cependant nuancé par plusieurs facteurs. D’une part, une immunité partielle peut être acquise dès la seconde semaine à la suite d’une primo injection. Une étude du Lancet indique que l’efficacité d’une seule dose de vaccin Pfizer est de 57,7%.

Une vaccination plus tardive en août confèrera donc un certain niveau de protection qui pourrait tout de même atténuer une nouvelle flambée de l’épidémie. D’autre part, si le risque d’une quatrième vague est important à l’automne, il n’est pas certain qu’elle démarre exactement le 1er septembre. Mais être prêt le plus tôt possible semble dans les cas une bonne idée. 

Pour éviter une quatrième vague, les épidémiologistes de l’Institut Pasteur estiment qu’il faudrait vacciner environ 90% des adultes. À ce jour un peu plus de 50% des Français ont reçu une 1ère dose.  

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