Pourquoi Marine Le Pen a fait retirer un passage sur l'Ukraine après sa visite à Madrid

RASSEMBLEMENT NATIONAL - Les Premiers ministres hongrois et polonais et leurs alliés européens souverainistes et d’extrême droite ont demandé ce samedi 29 janvier à Madrid aux Européens de se montrer solidaires dans la crise opposant la Russie...

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Marine Le Pen, ici à Madrid en Espagne, le 29 janvier 2022.

RASSEMBLEMENT NATIONAL - Les Premiers ministres hongrois et polonais et leurs alliés européens souverainistes et d’extrême droite ont demandé ce samedi 29 janvier à Madrid aux Européens de se montrer solidaires dans la crise opposant la Russie à l’Ukraine, dans une déclaration dont la Française Marine Le Pen s’est démarquée.

“Les actions militaires de la Russie à la frontière orientale de l’Europe nous ont conduits au bord de la guerre”, affirme un extrait de la déclaration finale de la rencontre entre les formations européennes d’extrême droite et souverainistes lue par le porte-parole du parti espagnol Vox, Jorge Buxadé.

“La solidarité, la détermination et la coopération en matière de défense entre les nations d’Europe sont nécessaires face à de telles menaces”, poursuit le texte, qui dénonce “l’inefficacité de la diplomatie de l’UE”.

Un extrait qu’a refusé de parapher la cheffe du Rassemblement national (RN) français et candidate à la présidentielle Marine Le Pen. “Nous n’avons pas la même position sur le dossier ukrainien”, a expliqué Marine Le Pen à la presse.

Une “menace” russe

Elle s’est justifiée en évoquant une “menace” russe pour éviter une “influence néfaste sur la liberté qu’a le président de la République française aujourd’hui de mener les négociations” sur l’Ukraine.

Alors que Paris maintient des discussions avec Moscou pour tenter de calmer la situation et que Berlin refuse de livrer des armes à l’Ukraine, Viktor Orban et Mateusz Morawiecki avaient demandé à leurs alliés au sein du camp souverainiste et d’extrême droite de faire front commun.

“Nous avons tenté, nous les Hongrois et les Polonais, d’expliquer à nos amis que lorsque l’on vit à Madrid, ce qui se passe à la frontière russo-ukrainienne n’a pas de répercussion immédiate mais pour nous qui vivons en Europe centrale, c’est une question très importante”, a dit Viktor Orban.

“Nous demandons donc à tout le monde, tous les partis présents ici, de plaider en faveur de la paix et de la désescalade” des tensions, a-t-il ajouté.

Ces formations, qui s’étaient déjà réunies à Varsovie en décembre, espèrent à terme constituer un groupe commun au Parlement européen.

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