Pourquoi "Teddy" est bien plus qu’un “film de loup-garou”

CINÉMA - “Teddy” nous fait rire, “Teddy” nous hérisse les poils, “Teddy” nous fait peur et au final, “Teddy” rôde toujours dans notre esprit. Le film de Ludovic et Zoran Boukherma, qui sort au cinéma ce mercredi 30 juin, est une pépite qui...

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CINÉMA - “Teddy” nous fait rire, “Teddy” nous hérisse les poils, “Teddy” nous fait peur et au final, “Teddy” rôde toujours dans notre esprit. Le film de Ludovic et Zoran Boukherma, qui sort au cinéma ce mercredi 30 juin, est une pépite qui mêle la comédie, le thriller et le fantastique.

Teddy, c’est Anthony Bajon (vu dans “Au nom de la terre”), non diplômé de 19 ans, qui vit avec son oncle adoptif dans un petit village des Pyrénées et travaille dans un salon de massage. Et tandis qu’un loup attise la colère des villageois, Teddy est pris par de curieuses pulsions animales.

Après un tournage à l’été 2019 dans les Pyrénées orientales où la présence du loup est avérée, les frères réalisateurs de 28 ans assument complètement l’écho avec l’actualité que pourra avoir leur film, comme ils le expliquent dans une entrevue vidéo à découvrir en tête de cet article et tournée par Le HuffPost lors du festival de Deauville.

Monstre et exclusion

Entre la figure mythique du loup-garou et le débat très actuel sur la situation du loup en France, ils expliquent une histoire à la frontière des genres. “Ce qui nous intéressait, c’était le parallèle entre l’animal, le loup, qui peut être perçu comme la bête noire dans les villages, et le personnage de Teddy, qui est exclu, pas aimé là où il habite”, décrit Zoran Boukherma. 

Dans la continuité de leur 1er long-métrage “Willy 1er” et du court “La naissance du monstre”, “Teddy” évoque la marginalisation de certains individus du fait de l’exclusion. “La figure du loup-garou s’y prêtait bien. C’est un personnage dont la colère grandit à mesure que son sentiment d’exclusion devient de plus en plus total”, expliquent encore les réalisateurs.

Et alors que leur loup-garou va faire frissonner les salles obscures, Ludovic et Zoran Boukherma ont déjà trouvé leur prochaine bête: ils tournent cet été leur prochain film sur un requin qui rôde dans le bassin d’Arcachon avec Kad Merad, Marina Foïs et Jean-Pascal Zadi.

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