Préhistoire: Les peintres des grottes étaient en train d'halluciner selon cette étude
ART - Et si la grotte de Lascaux avait été peinte par des artistes dans un état second? D’après des chercheurs israéliens, les hommes des cavernes étaient en proche d’un état d’hallucination lorsqu’ils réalisaient leurs peintures, à cause du...
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ART - Et si la grotte de Lascaux avait été peinte par des artistes dans un état second? D’après des chercheurs israéliens, les hommes des cavernes étaient en proche d’un état d’hallucination lorsqu’ils réalisaient leurs peintures, à cause du manque d’oxygène.
Les artistes préhistoriques étaient privés d’oxygène dans ces grottes profondes ou souterraines à cause des torches qu’ils allumaient pour s’éclairer, selon une étude réalisée par les chercheurs Yafit Kedar et Ran Barkai de l’Université de Tel-Aviv publiée fin mars dans la revue archéologique Time and Mind.
“Un acte spirituel”
Ce manque d’air aurait conduit les hommes des cavernes à un état d’hypoxie, entraînant “des hallucinations et des expériences extra-corporelles”, selon Yafit Kedar. La chercheuse et ses collègues ont confirmé cette piste lors d’une simulation par ordinateur dans laquelle ils ont constaté que le niveau d’oxygène, en présence de torches allumées dans des grottes étroites, baissait drastiquement.
Les chercheurs affirment aussi que les hommes préhistoriques ont continué à aller peindre dans ces cavernes, malgré le manque d’oxygène, car il s’agissait pour eux d’un acte spirituel. “Nous soutenons que pénétrer dans ces environnements profonds et sombres était un choix conscient, motivé par la compréhension de la nature transformatrice d’un espace souterrain pauvre en oxygène”, écrit Yafit Kedar.
Selon elle, les hommes préhistoriques pénétraient dans ces grottes car “ils croyaient que quelque chose s’y trouvait, qu’une entité se cachait derrière les murs”. Un constat qu’elle a pu faire lors de ses visites dans des sites rupestres européens. Yafit Kedar s’était alors demandée pourquoi ces hommes s’aventuraient à plus d’un kilomètre à l’intérieur pour faire des peintures.
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