Présidentielle 2022: Hidalgo missionne Delga sur le volet "idées"

POLITIQUE - “Les aventures individuelles, ça ne marche pas”, a affirmé lundi 12 juillet la maire de Paris Anne Hidalgo à Villeurbanne (Rhône), où elle a rassemblé des centaines de maires et élus de gauche pour préparer un projet en vue de 2022,...

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Anne Hidalgo, maire de Paris et Carole Delga, présidente de la région Occitanie.

POLITIQUE - “Les aventures individuelles, ça ne marche pas”, a affirmé lundi 12 juillet la maire de Paris Anne Hidalgo à Villeurbanne (Rhône), où elle a rassemblé des centaines de maires et élus de gauche pour préparer un projet en vue de 2022, tout en refusant toujours de se déclarer candidate à la présidentielle.

“Les aventures individuelles, ça ne marche pas, ça peut marcher sur un malentendu, mais ça ne dure pas”, a expliqué la maire PS devant la presse, souhaitant que le débat “ne soit pas capturé, soit par des enjeux de personnes, soit par des questions anecdotiques périphériques”.

“Nous on veut porter quelque chose de solide et vous ne construisez rien de solide s’il n’y a pas des racines”, a-t-elle précisé, entourée de plusieurs élus socialistes comme le sénateur Patrick Kanner, la députée Valérie Rabault, la présidente de la région Occitanie Carole Delga, ou les maires de Nantes Johanna Rolland, de Montpellier Michael Delafosse ou de Villeurbanne Cédric Van Styvendeal.

Hidalgo pas convaincue par une primaire

Dans la matinée, plusieurs d’entre eux n’ont pas hésité à évoquer sa candidature à la présidentielle, l’invitant fortement à se lancer dans la bataille. Anne Hidalgo a défendu “une volonté de travailler, de partager, de mettre en commun nos idées, nos solutions, en regardant à chaque fois ce qui pourrait être aussi des solutions pour la France”.

Elle a aussi fortement déconseillé la tenue d’une primaire au parti socialiste : “Je ne crois pas que ce soit tout à fait dans l’idée aujourd’hui”, et a relativisé l’importance des sondages: “c’est sans doute une mesure pas inintéressante, mais ce n’est pas ce qui doit décider à la place des Français et des Françaises”.

“Il faudra que les Français puissent être éclairés par un débat qui doit être respectueux”, mais “aussi crédible”, a-t-elle dit. “Ça ne veut pas dire qu’on ne va pas avoir des propositions radicales, au contraire, et des propositions aussi de rupture du modèle. Quand on dit l’écologie comme le moteur de la transformation de l’économie et de notre modèle, c’est radical, ça ne s’est jamais fait”.

Pour elle, “même si les partis politiques jouent un rôle très important (...) l’élection présidentielle dépasse simplement les enjeux partisans”. “C’est très important évidemment d’avoir un lien avec son parti. Nous sommes ici nombreux et nombreux, y compris je dirais dans les moments les plus difficiles de 2017, à être restés fidèles à nos idées, (...) mais nous avons conscience qu’il faut opérer un dépassement”, a-t-elle dit, annonçant qu’elle allait révèler à Carole Delga une mission en ce sens.

Selon les informations de L’Opinion, c’est bien la tête de son mouvement “idées en commun” qui a été confiée à la présidente de la région Occitanie, tout juste élue présidente des Régions de France.

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