Présidentielle 2022: Mélenchon estime qu'il sera "écrasé" si "les milieux populaires ne vont pas voter"

POLITIQUE - Élection présidentielle, crise sanitaire...: le chef de file des Insoumis et candidat en 2022, Jean-Luc Mélenchon, a accordé une entrevue fleuve à nos confrères du Dauphiné Libéré, publiée mercredi 25 août. Il est notamment revenu...

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Jean-Luc Mélenchon ici au Havre, le 19 juin 2020, pendant la campagne des municipales.

POLITIQUE - Élection présidentielle, crise sanitaire...: le chef de file des Insoumis et candidat en 2022, Jean-Luc Mélenchon, a accordé une entrevue fleuve à nos confrères du Dauphiné Libéré, publiée mercredi 25 août. 

Il est notamment revenu sur “l’abstention de masse” lors des élections régionales et départementales en juin dernier. “Si l’on peut comprendre la protestation qu’a été l’abstention de masse lors des dernières élections, pour ce qui est de la présidentielle, si les milieux populaires ne vont pas voter, ça continuera comme avant, estime-t-il, ajoutant que “l’abstention vote Macron”.

Et d’abonder, au sujet de sa candidature: “Si les milieux populaires ne vont pas voter (à la présidentielle, ndlr), nous serons écrasés. Si la participation atteint le niveau normal de 80 %, nous arriverons au second tour”. 

Dans un sondage Harris Interactive pour Challenges, publié mercredi 25 août, Jean-Luc Mélenchon réunirait 11% des voix quel que soit le scénario, alors que la socialiste Anne Hidalgo se placerait derrière lui juste devant l’eurodéputé EELV Yannick Jadot (7% pour la maire de Paris contre 6% pour le député européen).

“Le pass sanitaire instaure de nouvelles discriminations sociales”

Interrogé sur ses points communs avec EELV justement, Mélenchon assure “qu’il y a des convergences, solides, entre de larges secteurs de l’écologie politique, et surtout de l’écologie associative” qui permettent “d’imaginer une coalition gouvernementale après le second tour”.

“Mais il faut aussi assumer la vérité: nos divergences ne sont pas secondaires, souligne-t-il. Notamment sur l’Europe, sur les stratégies de défense et d’indépendance de la France, sur le système de retraite”.

Le patron des Insoumis réaffirme également que ce sera sa dernière candidature. “C’est évident, dit-il. C’est même un argument en ma faveur: je suis le seul à ne pas organiser une carrière”.

Jean-Luc Mélenchon est également revenu sur la crise sanitaire, la montée du variant Delta et la mise en place du pass sanitaire, qu’il estime être une “illusion dangereuse pour notre société”. “Il instaure de nouvelles discriminations sociales, un contrôle généralisé de la population, et l’illusion de l’immunité”, assure-t-il.

Concernant l’annonce du gouvernement d’une troisième dose du vaccin anti-Covid à partir de septembre pour les plus vulnérables, Mélenchon estime que “personne ne nous a prouvé quoi que ce soit au sujet de son utilité”.

À voir également sur Le HuffPostMélenchon candidat en 2022 avec une déclaration qui ressemble à celle de 2017