Présidentielle 2022: Montebourg annoncera sa candidature le 4 septembre

POLITIQUE - C’est une candidature de plus à gauche. Après celle de Jean-Luc Mélenchon en novembre 2020, la primaire des écologistes qui aura lieu en septembre avec cinq candidats et celle, potentielle, d’Anne Hidalgo, souhaitée par le 1er secrétaire...

Présidentielle 2022: Montebourg annoncera sa candidature le 4 septembre

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Arnaud Montebourg, le 6 mai 2021, ancien ministre de l'Economie et co-fondateur de la

POLITIQUE - C’est une candidature de plus à gauche. Après celle de Jean-Luc Mélenchon en novembre 2020, la primaire des écologistes qui aura lieu en septembre avec cinq candidats et celle, potentielle, d’Anne Hidalgo, souhaitée par le 1er secrétaire du PS, voici celle d’Arnaud Montebourg. 

L’ancien ministre de l’Économie va annoncer sa candidature à l’élection présidentielle d’avril 2022 le 4 septembre prochain, lors d’un discours dans sa ville natale de Clamecy (Nièvre), a annoncé lundi son entourage à l’AFP, confirmant une information de Libération et du Journal de Saône-et-Loire.

“La crise du Covid a fait remonter dans les préoccupations des Français les thématiques qu’il a portées depuis près de 20 ans, notamment la démondialisation, la protection de nos industries et de nos emplois et la (volonté) de changer du régime hyperprésidentiel de la Ve République”, a justifié cette source.

“Réunir au-delà des partis historiques”

Le fondateur du mouvement L’Engagement, 58 ans, y détaillera “une candidature qui analyse la société en deux blocs sociologiques: le bloc populaire, majoritaire, mais éclaté entre les socialistes, Mélenchon et Le Pen, contre le bloc populaire plutôt que ‘la gauche contre la droite’”, a-t-elle précisé.

Selon son entourage, Arnaud Montebourg “est le seul qui puisse proposer à la gauche de se réunir au-delà des partis historiques”. “Arnaud, il a un avantage humain”, veut-on croire parmi ses proches: “Ça fait depuis plusieurs années qu’il est dans la vraie vie active, professionnelle, et voit des ‘vraies gens’” via les entreprises que l’ancien avocat a fondées depuis 2017, notamment dans le secteur agro-alimentaire.

L’ancien ministre du Redressement productif (2012-2014) ne souhaite pas passer par une primaire, “inutile sans la participation de Jean-Luc Mélenchon”, toujours selon son entourage. En juin, l’ancien socialiste avait plaidé pour une “politique mixte” car, selon lui, “le pays est à droite sur le régalien (et) à gauche sur le social et l’économie.

Les 500 parrainages? “Un non-sujet”

Interrogé sur les 500 parrainages requis pour valider sa candidature, l’entourage de l’ancien ministre a indiqué à l’AFP que c’était “un non-sujet”. “Ça ne nous inquiète pas”, a-t-on assuré. Pour le financement, il sera ”évoqué en temps voulu”.

L’ancien ministre a, semble-t-il, changé d’avis sur sa candidature pendant l’été. En juin, il accordait au Parisien un grand entretien pour expliquer qu’“en l’état actuel des choses”, il n’était pas candidat. En novembre, dans une enquête que nous lui consacrions, l’un de ses amis confiait au HuffPost: “il ne pense qu’à ça”. 

Arnaud Montebourg se rendra  le 25 septembre sur les terres de son ex-circonscription de Frangy-en-Bresse (Saône-et-Loire) pour lancer vraiment sa campagne... dans la même ville où il avait, en 2014, aux côtés de Benoît Hamon, alors ministre de l’Éducation, ouvertement critiqué la politique de François Hollande, juste avant de se faire remercier du gouvernement.

Sa précampagne, initiée depuis la fin de 2020, ne lui a pour le moment pas permis de décoller dans les quelques sondages qui l’ont testé. Arnaud Montebourg avait déjà tenté sa chance pour les présidentielles de 2012 et 2017. Il a échoué à chaque fois au 1er tour des primaires socialistes.

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