Présidentielle 2022: Quand Hidalgo promettait de ne pas être candidate
PRÉSIDENTIELLE 2022 - “Pas du tout! Vous pouvez archiver! Alors, là allez-y et vous verrez. Je suis quelqu’un de très clair.” Cette déclaration date de la fin du mois juin 2020 et il s’agit de la réponse pour le moins explicite d’Anne Hidalgo...
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PRÉSIDENTIELLE 2022 - “Pas du tout! Vous pouvez archiver! Alors, là allez-y et vous verrez. Je suis quelqu’un de très clair.” Cette déclaration date de la fin du mois juin 2020 et il s’agit de la réponse pour le moins explicite d’Anne Hidalgo à une question de “Quotidien” portant sur une éventuelle candidature à la présidentielle de 2022.
Un scrutin dans lequel la maire de Paris vient officiellement de se lancer ce 12 septembre 2021, en annonçant sa candidature depuis Rouen.
Mais à l’époque, en juin 2020, juste avant et après une réélection aisée à la tête de la capitale, Anne Hidalgo le répétait partout (comme ici dans Le Parisien ou là dans Le Figaro et donc auprès de “Quotidien”): elle ne viserait pas la présidentielle et préférait agir au niveau de la municipalité parisienne.
Anne Hidalgo, candidate à la présidentielle de 2022 ? Même Emmanuel Macron en cause. Alors on a demandé à l’actuelle maire de Paris ⬇️@PaulLarrouturou#Quotidienpic.twitter.com/DEG4Iy9lST
— Quotidien (@Qofficiel) June 25, 2020
Un revirement total avec la déclaration de ce 12 septembre (et la montée puissante de la rumeur de sa candidature depuis plusieurs semaines), dans laquelle elle explique qu’aujourd’hui elle est “prête” à viser le sommet de l’État.
Argument massue
“Avec cette force chaleureuse qui m’entoure, humblement, consciente de la gravité de cet instant, et pour faire de nos espoirs la réalité de nos vies, j’ai décidé d’être candidate à la présidence de la République française”, a-t-elle déclaré devant ses partisans rassemblés donc en Seine-Maritime.
Et ses soutiens ont d’ailleurs commencé à justifier ce changement de posture radical. Plus tôt dans la semaine, nos confrères de Libération rapportaient ainsi les propos d’un proche d’Anne Hidalgo qui assurait: “Anne Hidalgo ne voulait pas être candidate, mais il y a des dynamiques qui s’imposent.”
Avec comme argument massue l’absence de candidat naturel au sein du PS (et ce alors que les candidatures se succèdent à gauche, de Jean-Luc Mélenchon au vainqueur de la primaire écologiste en passant par Fabien Roussel ou Arnaud Montebourg -et sans oublier Stéphane Le Foll qui réclame une primaire socialiste). Or à cet égard, toujours à entendre ce même proche cité par Libé, la maire de Paris est autrement mieux armée que ses collègues socialistes: “Elle a l’expérience, le parcours, la surface médiatique pour être candidate.”
Des explications qui précédaient donc l’officialisation de la candidature de la maire de Paris, signe sans doute que la question du revirement d’Anne Hidalgo préoccupe d’ores et déjà son camp.
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