Présidentielle 2022: Zemmour, aussi, fait sa rentrée et cause primaire de droite
POLITIQUE - Va-t-il y aller? Comme les principaux outsiders de la course à la présidentielle, Éric Zemmour profite de ce dernier week-end d’août pour faire une apparition publique. Si les candidats déclarés, ou les formations historiques, à...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
POLITIQUE - Va-t-il y aller? Comme les principaux outsiders de la course à la présidentielle, Éric Zemmour profite de ce dernier week-end d’août pour faire une apparition publique. Si les candidats déclarés, ou les formations historiques, à droite comme à gauche, organisent des universités d’été de plus ou moins grande ampleur, lui, profite d’une table ronde menée par le mouvement Objectif France, ce samedi 28 août, pour causer “grand remplacement” et “république islamique.”
Le polémiste, condamné à plusieurs reprises, en 2011, 2018 ou 2020 pour incitation à la haine, n’est pas encore officiellement lancé. Mais les indices qu’ils sèment, lui et ses soutiens, d’entrevues en tribunes, de tweets en affiches, ne laissent que peu de place au doute quant à ses ambitions pour le printemps 2022.
Interrogé par des journalistes, ce samedi, à son arrivée à Mirabeau, dans le Vaucluse, sur la possibilité de le voir participer à une primaire à droite, organisée par Les Républicains, Éric Zemmour n’a rien exclu.
“J’observe la situation”
“Vous savez, la primaire de la droite, je ne sais même pas si elle aura lieu, tout cela est un peu confus en ce moment chez LR”, a-t-il d’abord répondu, comme vous pouvez le voir ci-dessous, en ajoutant: “J’ai l’impression qu’ils ne veulent pas de moi... je ne sais pas du tout, j’observe la situation, j’essaie d’y voir clair.”
S’il dit observer, en coulisse, le polémiste d’extrême droite s’organise. Jeudi, Robert Ménard expliquait sur RTL avoir reçu, des mains d’un élu “proche” d’Éric Zemmour un courrier formel de demande de parrainage pour la présidentielle. Dans cette lettre que le média a pu consulter, un homme se présente comme celui “désigné officiellement pour expliquer et solliciter les parrainages nécessaires” à la candidature du journaliste.
Pour le maire de Béziers, “son ami” ferait “une énorme bêtise” et risquerait d’aller au “désastre” s’il se présentait. Il ne fait donc pas partie de la “centaine” de parrainages d’élus (sur les 500 nécessaires), que les soutiens du polémiste disent avoir déjà récolté. “La centaine de promesses de signatures est intéressante et rassurante, elle assure un filtre pour éviter une candidature fantaisiste, qui ne serait pas celle de Zemmour”, se réjouissait Antoine Diers, porte-parole des Amis de Zemmour, vendredi auprès de l’AFP, comme un autre signe de cette forme d’accélération.
Une candidature pour la fin septembre?
Dès le début du mois d’août, l’essayiste admettait àNice-Matin que les seules choses pouvant désormais l’empêcher de se présenter sont “les 500 signatures et les moyens financiers. Mais j’ai beaucoup d’amis.”
Selon le média local, il pourrait officialiser sa candidature fin septembre, à Nice. D’ici là, Éric Zemmour, a prévu de publier lui-même, le 16 du mois, un livre intitulé La France n’a pas dit son dernier mot, que l’éditeur Albin Michel n’a pas voulu publier affirmant qu’il voulait en “faire un élément clé de sa candidature” à l’Élysée. Il devra également comparaître le 8 septembre devant la justice pour “provocation à la discrimination” et “injures raciales” après des propos sur les migrants mineurs isolés.
Pas de quoi manifestement freiner ses envies présidentielles. Quant à la primaire de la droite? Les Républicains, qui n’ont pas encore arrêté leur mode de désignation pour 2022 devront choisir une ligne.
Celle de l’actuel secrétaire national adjoint, Pierre-Henri Dumont, lequel ne souhaite pas la participation du polémiste à une quelconque élection interne, car il “n’a jamais fait part d’une accointance, d’une adhésion avec Les Républicains.” Ou celle de Laurent Wauquiez, tendance 2019, quand, à la tête du parti, il accueillait Zemmour rue de Vaugirard en grande pompe: ”Éric est ici chez lui.”
À voir également sur Le HuffPost: Les “sorties de route” de CNews bientôt sur Europe 1?