Procès de R. Kelly : une femme accuse le chanteur de viol et de traitements humiliants
Le procès de R. Kelly continue dans l’Etat de New York aux États-Unis d’Amérique et les révélations qui mettent en cause le légendaire chanteur ne cessent plus de jaillir. C’est au tour d’une femme répertoriée sous le nom de Jane Doe n° 5 dans...
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Le procès de R. Kelly continue dans l’Etat de New York aux États-Unis d’Amérique et les révélations qui mettent en cause le légendaire chanteur ne cessent plus de jaillir. C’est au tour d’une femme répertoriée sous le nom de Jane Doe n° 5 dans les documents judiciaires, de témoigner que R. Kelly l’avait agressée physiquement et l’avait contrainte à enduire son visage d’excréments en guise de punition. Ce sont des révélations peu élogieuses sur la star qui n’est pas prêt à ce jour, de se voir blanchir dans une telle affaire.
Jane Doe #5 serait abusée sexuellement par R. Kelly
R. Kelly est officiellement jugé à New York pour des accusations fédérales de racket. Au cours des derniers jours du procès, l’accusation et les témoins ont pris la parole où pour faire part d’autres accusations encore plus odieuses.
Une autre des victimes présumées de R. Kelly, répertoriée dans les documents judiciaires sous le nom de Jane Doe #5 , a partagé son témoignage. À travers ce dernier, elle a détaillé les actes inimaginables d’abus commis par le chanteur inculpé sur sa personne.
En effet, elle révèle qu’elle avait été présentée à R. Kelly alors qu’elle avait 17 ans au lycée, dans sa chambre d’hôtel après un concert à Orlando. De son témoignage, R.Kelly l’aurait à cette époque, « mise sous la pression de ses pairs » pour qu’elle lui fasse une fellation.
Elle révèle à la cour qu’elle avait révélée à Kelly son jeune âge à l’époque, mais que ce dernier continuait à lui rendre visite lors d’autres spectacles à travers le pays avant d’apprendre qu’elle avait contracté l’herpès vaginal. « Je sentais une gêne au niveau du bassin et du bas-ventre », a déclaré la femme aujourd’hui âgée de 23 ans. « C’est arrivé au point où je ne pouvais même plus marcher convenablement. Cet homme m’a volontairement donné quelque chose qu’il savait qu’il avait eu. Qu’il aurait pu contrôler. «
Voilà des déclarations qui ne font qu’ouvrir les portes de la prison au chanteur assis sur le banc des accusés.
R. Kelly aurait des règles qu’il faisait respecter à ses présumées victimes sous peine de punition humiliante
Dans la suite de son témoignage, Jane Doe 5 a tenu à révéler au même titre que les autres petites amies vivant avec Kelly dans ses maisons de Chicago et d’Atlanta, elle avait été obligée de se plier à un ensemble de règles fixées par ce dernier. De ce fait, si elle allait à l’encontre desdites « règles« , elle se rendrait victime d’une punition humiliante.
The Daily Beast nous rapporte que d’après les déclarations que la jeune femme a faites, au nombre des règles en question, «s’habiller avec des vêtements amples et détourner le regard des autres hommes qui entraient dans les ascenseurs» est l’une des principales, mais il y a bien d’autres. En effet, Doe 5 déclare : « Il avait mentionné des règles… des protocoles que je devrais respecter en sa présence » « Il voulait que je l’appelle papa. »
Par la suite, la jeune femme a confié à la cour qu’elle était souvent limitée à rester dans une chambre d’hôtel ou dans son studio sans avoir accès à une salle de bain et qu’elle était alors contrainte d’uriner dans des tasses.
Par ailleurs, elle a témoigné également des punition humiliantes que le chanteur la faisait endurer, notamment en l’obligeant à étaler des excréments sur son visage. D’après les déclarations faites en ce sens, Kelly filmait ces scènes obscènes et l’obligeait même à répéter à plusieurs reprises les mêmes gestes afin de prendre du plaisir.
Ce témoignage de Jane Doe 5 a certainement le mérite de pencher la barre considérablement en défaveur du chanteur mis en cause. Nous vous tenons donc informé de l’évolution du procès et d’éventuels revirements. 
