Procès du 13-Novembre: Salah Abdeslam se présente comme "un combattant de l'État islamique"
TERRORISME - “Il n’y a pas de divinité à part Allah.” Ce sont les 1ers mots du principal accusé du procès des attentats du 13-Novembre, Salah Abdeslam, alors qu’il était invité à décliner son identité à l’ouverture de l’audience ce mercredi...
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TERRORISME - “Il n’y a pas de divinité à part Allah.” Ce sont les 1ers mots du principal accusé du procès des attentats du 13-Novembre, Salah Abdeslam, alors qu’il était invité à décliner son identité à l’ouverture de l’audience ce mercredi 8 septembre.
“Tout d’abord, je tiens à témoigner qu’il n’y a pas de divinité à part Allah et que Mohamed est son messager”, a déclaré le seul membre encore en vie des commandos qui ont fait 130 morts à Paris, paraphrasant la Chahada, profession de foi islamique.
“On verra ça plus tard”, lui a répondu le président Jean-Louis Périès, qui lui a ensuite demandé sa profession.
14 accusés présents dans le box
Debout dans le box, Salah Abdeslam, qui a baissé son masque noir pour s’exprimer, s’est à nouveau penché vers le micro. “J’ai délaissé toute profession pour devenir un combattant de l’État islamique”, a-t-il répondu placidement.
Il a ensuite refusé de donner le nom de ses parents: “Le nom de mon père et ma mère n’ont rien à voir dans cette histoire.”
Salah Abdeslam était le 1er des 14 accusés présents -six sont jugés par défaut- à être interrogé sur son identité, comme c’est l’usage. Après lui, les autres accusés ont décliné leurs noms, prénoms, adresses et profession.
Salah Abdeslam, 31 ans, était arrivé avec les autres accusés qui comparaissent détenus dans le box, peu avant l’ouverture de l’audience, vêtu d’un t-shirt noir, sa barbe noire dépassant de son masque de la même couleur, cheveux sombres mi-longs coiffés en arrière. Il avait discuté un instant avec ses avocats, Me Olivia Ronen et Martin Vettes, avant de s’asseoir.
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