Qualifié de “rappeur islamiste”, Médine porte plainte : «C’est la fois de trop»

Qualifié de “rappeur islamiste” par la députée Aurore Bergé lors d’une émission sur LCI, Médine a cette fois-ci porté plainte, livrant une interview exclusive à Médiapart.  «C’est la fois de trop», commente Médine. Cité dans un débat politique...

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Qualifié de “rappeur islamiste” par la députée Aurore Bergé lors d’une émission sur LCI, Médine a cette fois-ci porté plainte, livrant une interview exclusive à Médiapart

«C’est la fois de trop», commente Médine. Cité dans un débat politique sur LCI le rappeur havrais a décidé de faire appel à la justice. En effet, ce 18 février, la députée Aurore Bergé a présenté Médine comme un «rappeur islamiste» qui «disait qu’il fallait tuer des laïcards», évoquant également un «appel au meurtre». Réagissant dans un premier temps au détour d’un tweet, le lendemain de l’émission, l’auteur de Grand Médine a cette fois-ci décidé d’aller plus loin dans ses démarches, comme il l’a confié lors d’un entretien exclusif à Médiapart. 

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Médine : «À partir de maintenant, nous irons systématiquement sur le terrain juridique»

«J’ai l’impression que le temps du dialogue est révolu», précise Médine, regrettant que la sphère politique ne s’intéresse pas davantage à son travail. «J’ai la possibilité, en tant qu’artiste populaire, de répondre à cette dérive radicale. Je connais les moyens d’accéder aux médias, je connais le chemin juridique qui me permettra de faire valoir mes droits. Je suis exposé, je suis dans la lumière et je dois servir d’exemple, voire de symbole à tous les gens qui me suivent.»

Portant plainte pour diffamation, le rappeur réclame une condamnation et des excuses publiques de la part de la députée. Il corrige également la citation évoquée par Aurore Bergé sur LCI, justifiant que cette phrase ne doit pas sortir du contexte d’un morceau qu’il décrit comme une «une succession d’absurdités, d’oxymores». Motivé à aller jusqu’au bout de ses démarches, Médine ne souhaite plus laisser «passer les propos de ceux qui se permettent de me faire dire des choses que je n’ai pas dites ou de me prêter des intentions qui ne sont pas les miennes». Et de conclure : «À partir de maintenant, nous irons systématiquement sur le terrain juridique».

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